Y a un os !
C'est comme vouloir fermer une valise trop pleine. On s'escrime, on s'échine, on perd toute rationnalité parce qu'on veut réussir avec les prémices fausses. La colère vient de là, et souvent contre soi-même. Elle s'entretient d'elle-même. Sous le regard des autres, c'est encore pire. Rien ne tient dans rien, et réciproquement. Il est fréquent que le partie soit plus grande que le tout. Notre force n'y suffira pas , notre intelligence non plus (parce que la vraie, la brechtienne, nous l'avons laissée au vestiaire) Nous n'avons jamais les bons outils, les bonnes méthodes, les bons conseils, la patience, le recul. Nous sommes trop pressés, comme des citrons. L'amertume surgit de toutes ces petites défaites devant les choses. Et justement, un zeste de distance qu'il nous faut. Mais non, nous préférons rester le nez collé à notre merde quotidienne qui fait que nous ne nous sentons vraiment vivre que dans l'échec. Le monde parfait sera pour une autre vie.