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Chavez appelle les FARC à laisser tomber les armes

Publié le 09 juin 2008 par Hugo Jolly

Le président démocratiquement élu du Venezuela, n’y est pas allé de main morte avec les F.A.R.C., qualifiant le conflit divisant Bogota et la milice marxiste, de dépassé et d’anachronique.

“Le moment est venu pour les Farc de libérer tout le monde (…) Ce serait un grand geste humanitaire et inconditionnel. C’est ce que je propose au nouveau chef des Farc” leur a fait savoir Chavez via son allocution à Allo Presidente. “C’est mon message pour toi, Cano: ‘Allez, laisse tous ces gens partir! Il y a des vieux, des femmes, des malades des soldats qui sont retenus prisonniers dans les montagnes depuis dix ans” a t-il ajouté.

Et il a bien raison! Les armes sont nécessaires lorsqu’elle deviennent indispensables et les F.A.R.C. n’ont dans ce conflit, que collectionné les critiques réactionnaires des aliénés, et cela a également justifié l’aide militaire états-unienne dans l’Amérique du sud, près des frontières vénézuéliennes, ce qui ne plaît certes au président vénézuélien. Les États-Unis accusent bien sûr Chavez d’avoir voulu aidé les F.A.R.C., en leur donnant des armes rendant les combats entre Bogota et ces derniers, plus justes, plus équitables, mais n’ont-ils pas eux-même, inondé le marché international de telles armes, destinées à soutenir les dictatures mises en place, celle qui servaient les intérêts de Washington?
Les États-Unis, ce grand pays de la contradiction, n’ont-ils pas eux-même, financé, armé et entraîné Al-Qeada au dépens des dits “soviétiques” que je ne reconnais point?

«Il est certain que le tableau dépeint par certains rapports préliminaires que j’ai vus ces derniers jours est inquiétant, très inquiétant», a déclaré M. McCormack. Mr. McCormack, comme son prédécesseur, McClellan, est un porte-parole du gouvernement terroriste et impérialiste états-unien. Son boulot consiste à faire comme si ce qu’il dénonçait, était mal chez les marxistes, mais correct chez un républicain bourgeois capitaliste, impérialiste et terroriste.  McCormak parle ici, vous aurez compris, du constat d’Interpol sur les documents informatisés des F.A.R.C.-Chavez.

Bref, les États-Unis, selon Interpol si je suis bien le dossier, ont le droit de posséder des armes nucléaires et tout type d’arme de destruction massive, de les utiliser à souhait sur des civils à des fins terroristes ou autres, de pratiquer la torture, d’emprisonner les enfants soldats, de les torturer également, de faire du terrorisme international, de mettre du C4 à des points de contrôle lors des G8, à réprimer dans le sang toute manifestation, de faire des invasions, d’utiliser les armes à sous-munitions et les mines anti-personnelles, de déclarer quelqu’un ou quelque chose “Illégal” et démoniaque, de choisir et dicter la politique étrangère et intérieure des autres nations dans le monde, de se foutre carrément des institutions données après les guerres mondiales comme l’O.N.U., lequel est de toute façon financé au 3/4 l par Washington, mais quant à Chavez avec les FA.R.C., qui ne fait que ce qu’il fait qu’à des fins d’aider son prochain, sans aucun but lucratif, pour l’émancipation de l’humanité vers le socialisme afin qu’enfin,e salariat soit aboli et oublié…

Il serait toutefois souhaitable que les F.A.R.C. suivent les conseils de Chavez, et qu’ils joignent le parti communiste d’opposition, car les pays entourant la Colombie, sont désormais à gauche et politiquement, Uribe a réellement tout à perdre, car lui non plus, les scandales ne le lâchent pas d’une semelle. Étant lui-même chef d’État narco-traficant et terroriste, de nouvelles accusations de projets d’assassinats lui sont collées.

Un dirigeant des F.A.R.C. accuse le narco-traficant et terroriste président colombien Uribe, d’avoir monté un plan pour assassiner ses homologues vénézuélien et équatorien. Chavez et Correa ont bel et bien été la cible de mercenaires engagés par les services secrets colombiens. Même qu’à deux reprises, de ces tueurs à gage, près d’une centaine avait été prise, bien armée jusqu’aux dents, en sol vénézuélien avec des plans du pays à la main.

Alors récapitulons, les crimes commis par les grandes nations puissantes telles que les États-Unis sont tolérés et respectés par Interpol, mais les tentatives de se défaire d’une dictature autoritaire par les armes, dans le but de partager les richesses, c’est mal!?! Interpol n’a donc, aucune crédibilité, sinon autant qu’un discours de George Bush, de tout autre républicain, conservateur ou adéquiste. L’opinion de Interpol est biaisée et contradictoire. Elle sert elle aussi, les intérêts capitalistes de ces bourgeois minoritaires et parasitaires, au dépens des masse, de la majorité prolétarienne et donc, des humains en général.


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