L'oppression du bruit, des cris, des discussions, des "Madame!" "Madame?" ou des "Maman!" "Maman?", je connais, souvent trop bien. Sans répit de 6h30 du matin à 20h30, je m'en plains, je me sens souvent oppressée.
Pourtant, quelquefois, le silence peut être tout autant anxiogène et je le découvre. Alors que l'on voudrait partager une bonne nouvelle, une drôle d'anecdote et qu'on ne le peut pas, enfin pas avec la personne qui saura s'en réjouir ou s'en amuser...
J'ai la chance d'être entourée de ceux que j'aime, de n'avoir jamais manqué de leur présence. Je mesure vraiment mon privilège.
Ce billet superbe m'a serré le coeur et aujourd'hui, je pense fort à Anuyka, même si mon post vous semblera mystérieux, l'inquiétude, l'attente et le manque me sont douloureux. Quand l'amour est infini et que chaque seconde qui passe loin de l'être aimé s'apparente à un supplice... il faut vivre malgré, vivre avec ou vivre sans.