En fin de matinée vos élus du Front de Gauche étaient présents pour célébrer la commémoration du 11 novembre 1918, date à laquelle fût signée L’armistice qui marqua la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l’Allemagne, mais il ne s’agit pas d’une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à onze
heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d’invalides et de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard, en 1919, à Versailles, sera
signé le traité de Versailles.
Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d’une opération majeure comme le Jour J en 1944 (si ne sont comptabilisés que les pertes alliées). Certains soldats ont perdu la vie lors d’actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l’armistice avait déjà été signé15. Par exemple, le général Wright de la 89e division américaine prit la décision d’attaquer le

À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l’heure du cessez-le-feu, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d’infanterie, il est tué d’une balle dans la tête alors qu’il porte un message à son capitaine16. Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été


La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires. Deux hypothèses expliquent cette décision. L’hypothèse symbolique : pour les autorités militaires, il n’était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire ; l’hypothèse matérielle : cette décision a été prise dans de

