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Critiques Séries : Scream Queens. Saison 1. Episode 8.

Publié le 11 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Scream Queens // Saison 1. Episode 8. Mommie Dearest.


« I’ve seen that movie 50 times »
Parfois, les bonnes blagues sont les plus courtes et c’est probablement pour ça que la scène de pré-générique avec Jamie Lee Curtis n’est pas trop longue. Elle est juste ce qu’il faut de conneries en tout genre pour que l’on rit sans problème. Car oui, c’est tout de même drôle de la voir se transformer en maîtresse du kung-fu en flanquant la trouille aux deux Red Devil et leur acolytes. Car maintenant, il y en a un troisième. Cette série est devenue tellement incohérente que par moment, je me demande où est-ce qu’elle se dirige. Mais je ne pense même pas que je regarde Scream Queens pour savoir qui se cache derrière ces masques. Je crois que ce qui m’intéresse le plus dans cette série ce sont plutôt les personnages et les conneries qu’ils font afin de tenter de survivre. Je pense cependant que Scream Queens a besoin de nous flanquer la frousse. Depuis le premier épisode, je n’ai pas sursauté une seule fois. Et ce n’est pas une vloggueuse bougies (oui, BOUGIES !) qui meurt comme une pauvre chaussette abandonnée dans le tambour de la machine à laver qui va me faire peur ou me donner envie d’avoir peur des Red Devil. C’est une mort qui ne sert strictement à rien et qui, en plus de ne pas faire avancer l’histoire, la fait presque régresser car l’on a l’impression que les morts ne suivent aucune logique alors que dans un slasher, il y a tout de même une logique derrière les morts.

Parfois elle est un peu tirée par les cheveux mais là, Scream Queens part tellement dans tous les sens que je me demande vraiment qui est responsable. Ryan Murphy aime la comédie, il semble aimer les films d’horreur aussi, sauf que l’association qu’il tente d’en faire des deux n’est pas toujours aussi succulente qu’elle devrait l’être. Une fois passé l’excellente scène d’ouverture mettant en scène une Jamie Lee Curtis pleine d’auto-dérision, la suite est un peu ronronnante. Disons qu’il ne se passe que très peu de choses dans cette série et au bout d’un moment, j’ai l’impression que l’on se moque un peu du téléspectateur. Chanel par exemple qui pourrait être un moteur comique ne sert pas à grand chose dans cet épisode. En fait, je pense sincèrement que cet épisode pourrait être un bon épisode de Scream Queens, mais la série n’est pas capable de créer à nouveau des moments comme la mort ridiculeusement fun d’Ariana Grande. Je crois que cette mort fait encore parler parmi les fans de la série comme la meilleure depuis le début de la saison. Ce serait dommage de ne pas poursuivre dans cette direction. Car du coup, ces derniers temps on a plutôt l’impression que Scream Queens est une comédie adolescente sur fond de thriller horrifique sans être vraiment horrifique dans le sens où la série préfère les hommages.

Je pense notamment à Shining et son labyrinthe, à Psychose avec la scène de la salle de bain - reprise au début de cet épisode -, et j’en passe. Ces multi-hommages n’ont rien de mauvais, ils sont même des atouts au sein de cette série. Le seul truc c’est qu’au delà de tout ça, j’ai besoin d’autres choses et notamment de moments funs comme la gardienne qui balance le corps « mort » de sa collègue après avoir pris la poudre d’escampette. Ou même un personnage qui tue quelqu’un dans une friteuse bien chaude simplement car c’est fun de tuer quelqu’un comme ça. Cet épisode est aussi le grand retour de Boone incarné par Nick Jonas. Tout le monde (enfin, beaucoup de gens) attendaient ce retour avec grande impatience. Moi le premier. Le seul truc c’es que ce retour n’est pas drôle alors que l’idée de transformer Boone en une sorte de Joaquin Phoenix cherche justement à être quelque chose de drôle. Si j’aime bien le fait que Ryan Murphy s’éclate à raconter des conneries, parfois j’aimerais bien que ses conneries aient un peu plus de sens. Il y a tellement de personnages et tellement d’intrigues à gérer que Scream Queens est en train de suffoquer de l’intérieur. J’arrive à trouver mon compte par moment mais c’est de plus en plus rare. L’énergie des premiers épisodes est en train de peu à peu disparaître et c’est véritablement dommage.

Note : 5/10. En bref, dommage que les moments les plus drôles ne soient pas ceux que la série veut que l’on trouve drôle.


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