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Critiques Séries : Chicago P.D.. Saison 3. Episode 2.

Publié le 11 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago P.D. // Saison 3. Episode 2. Natural Born Storyteller.


Difficile de se remettre dans le bain de Chicago P.D. tout de même ce qui me laisse une sensation étrange car je pensais vraiment qu’ils allaient trouver un moyen de me surprendre. Alors que c’est plus ou moins tout le contraire qui s’est passé. Cette saison n’est pas mauvaise mais elle ne réserve pas grand chose de neuf par rapport aux deux saisons précédentes. Heureusement que la perspective qui arrive droit dans la face de Voight semble prometteuse. Le fait que l’on vienne remettre en cause Voight et sa façon de faire m’a toujours plu. C’était l’un des trucs qui m’avait le plus séduit lors de la première saison de la série et c’est encore le cas avec ce tout nouvel épisode. C’est une bonne chose de voir aussi Chicago P.D. tenter d’aller un peu plus loin dans sa manière d’aborder le policier un peu dur, notamment dans une salle d’interrogatoire. Et cela fonctionne correctement mais au delà de ça, cet épisode n’a pas grand chose à offrir de neuf. Disons que Chicago P.D. recycle un peu ses idées. On trouve toujours de quoi passer un bon moment, d’autant plus que la thématique de la semaine - les enfants - part d’un bon sentiment et d’une bonne idée de base. C’est juste le développement global de l’épisode qui manque peut-être d’un peu de fluidité. Je ne penses plus attendre énormément de la part de cette série, surtout depuis la seconde partie de la saison 2 qui m’avait extrêmement déçu.

Quand je parlais de Chicago P.D. il y a encore quelques temps c’était pour dire à quel point elle ressemblait légèrement à The Shield. Bien entendu la série de FX reste supérieure à Chicago P.D. mais la volonté de la série de Dick Wolf est plus ou moins similaire, raconter comment des policiers qui tentent de faire leur boulot dans les règles vont parfois devoir dépasser ces règles afin de pouvoir mettre certains criminels en prison et hors d’état de nuire. J’ai beaucoup aimé le travail fait autour de Dawson dans cet épisode, notamment car il y a quelque chose de touchant là dedans qui raccroche le personnage à l’histoire de la semaine. Tuer des enfants est quelque chose de terrible et l’on ne peut pas en vouloir à Dawson de s’emporter au bon moment. Car de toute façon, les enfants c’est ce qu’il y a de plus sacré, encore plus dans une série comme Chicago P.D. qui partage des gènes avec les autres séries de Dick Wolf : Law & Order et qui mettent souvent en scène des enfants tués, violés, etc. Tout ce qui peut être le pire pour les parents. Cela permet aussi de faire un parallèle avec Olinsky qui a ses propres problèmes paternels bien à lui alors que sa fille ne voulait que de l’argent de sa part. Pas vraiment du réconfort ou l’amour d’un père.

Le secret de Roman est maintenant enfin dehors et si ce n’était pas déjà suffisamment fort émotionnellement, on découvre qu’il se prépare à donner de la moelle osseuse à un enfant qui a une leucémie. Au delà des drames personnels, cet épisode m’a donné l’impression de répéter d’autres épisodes des saisons précédentes. C’est dommage. Cela se voit peut-être encore plus avec Lindsay. Si les drames personnels de cette dernière la renvoie vers Voight, on sent que Chicago P.D. ne cherche pas vraiment la nouveauté. Elle va se soumettre à des tests réguliers de drogue afin de savoir si elle continue ou non à mêler ses addictions récentes au reste. Finalement, je pense que la suite de la saison va devenir plus intéressante alors que cet épisode (et accessoirement le précédent) n’étaient là que pour nous présenter les enjeux, tant du point de vue policier que des personnages dans leurs aventures personnelles. Il y a d’ailleurs de très belles pistes, souvent émotionnellement fortes. Ce qui manque c’est un peu de lumière dans tout ça car c’est aussi assez déprimant. Cela ne veut pas dire que c’est mal mais il y a de quoi avoir envie de se flinguer quand on voit à quel point aucun personnage de Chicago P.D. ne semble pouvoir être véritablement heureux. Sauf peut-être Halstead. Et encore…

Note : 6/10. En bref, cet épisode reste assez classique sur le cas de la semaine mais ce sont les personnages qui font son intérêt et sa réussite.


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