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L'effet en cause

Par Francis Lo @FrancisLO_ecolo

L'effet cause

L'effet de serre : tout le monde en cause, s'interroge sur les conséquences, sa consistance ...

" Nous devons rester sceptiques quant au fait que les gaz à effet de serre sont causés par l'humanité ou de causes naturelles. "

La plupart des lecteurs ici comme moi-même sommes relégués au rang des abrutis par tous ces érudits qui ne cessent de causer entre eux de l'effet de serre, d'en comprendre la cause et de connaître les effets sur le réchauffement climatique.

Quelques réconforts dans ces mots de Paulo Coelho : " Un monde sans abrutis, ce serait le chaos !

Au lieu de chômeurs comme on a aujourd'hui, il y aurait du travail en trop, et personne pour travailler. ! " ,

Écoutons donc attentivement ce que disent nos érudits.

Marie-Lise Chanin est directrice de recherche, une émérite au CNRS ; elle a récemment publié sa version sur l'effet de serre :

" On observe le phénomène, on n'a pas encore analysé pourquoi il est plus grand cette année. "

Elle a ajouté des propos rassurants du genre :

" ... son extension actuelle n'est pas un problème " ou encore, " il n'y a rien d'inquiétant. "

Le CNRS a appuyé son allégation en ajoutant qu'après les années 1980 le trou dans la couche d'ozone s'est stabilisé, et selon eux, dès la décennie suivante aux alentours de 20 à 25 millions de km2.

Il est écrit également dans son rapport que si depuis les années 2000 l'on constate une variation avec un record de 27 millions de km2 sur 2006, la dernière analyse est comparable à ce chiffre, et conclue selon autres bases scientifiques de l'ONU qu'un retour aux valeurs relevées en 1980 est à prévoir d'ici 2060.

Aucun soucis pour ceux qui veulent bronzer l'été prochain :

" ... pas plus de risque de cancers de la peau. "

Étrange, en France, l'effet de serre c'est comme le chômage, il se stabilise. Lui aussi pourrait-il être ramené en 2060 au niveau des années 1980 ?

Sans prétendre devenir érudits, juste pour mourir moins bêtes, asphyxiés ou grillés, essayons de comprendre ce qu'est l'effet de serre en écoutant quelques explications :

" Une information plus un démenti, cela fait deux informations pour le prix d'une. "

Alors après l'information publiée par Marie-Lise Chanin, en voici une autre pour le même prix, tirée d'un autre rapport tout aussi récent puisque de 2015 diffusé par la National Oceanic and Atmopheric Administration aux États-Unis :

" Les gaz à effet de serre principaux gaz dans l'atmosphère, notamment le dioxyde de carbone ou le méthane et l'oxyde nitreux, atteignent un niveau record aux alentours de 400 ppm. "

L'effet cause
Mon ami poète khalil Gibran estime que :

" Le désaccord pourrait être le chemin le plus court entre deux opinions. "

Sur le chemin de la vérité, d'autres érudits ont remarqué que dans l'affaire aucune des thèses publiées ne prenait en compte les lâchers de CO2 dans l'atmosphère dus à la fonte du permafrost ou au réchauffement des fonds marins.

" La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. "

Malheureusement Albert Einstein qui aurait pu nous apporter sa science, ne sera pas là pour vivre l'expérience que nous réserve l'avenir, analyser en 2100 les conséquences qui résulteront de nos erreurs.

N'ayant pas le savoir de l'illustre personnage, citons cette expression "made in France" :

" Jamais deux sans trois. "

Suisse, Genève, l'AFP vient de diffuser un nouveau communiqué sur le sujet brûlant dans lequel il est écrit que le niveau de concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a atteint un nouveau record en 2014, avec une progression qui alimente le changement climatique et rendra la terre plus dangereuse, et selon Michel Jarraud, directeur d'une agence de l'ONU basée en Suisse :

" Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant "

Après avoir écouté tous ces érudits, nous voilà un peu plus abrutis, mais restons respectueux envers eux avec ce proverbe médiéval :

" Quand l'érudit se trompe, il se trompe avec érudition. "

Quoiqu'il en soit, une chose est sûre :

" La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme. "

Sur cette dernière citation de Friedrich Wilhelm Nietzsche, que les " sceptiques qui écouteraient encore Georges Walker Bush, rejoignent la fosse ... merde à tous ceux qui foutent la merde sur la planète !

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