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Les politiques font que nous votons envers et contre tout à l’envers de ce que nous pensons.

Publié le 14 novembre 2015 par Forrestgump54
RÉVOLUTION !!!
Bonjour et bises à toutes et tous mes amis (es), – See more at: http://www.reagiragir.fr/#sthash.fwAh6iYo.D5N2KarY.dpuf RÉVOLUTION !!!
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MOI_pUne boussole est un accessoire pour nous diriger ou nous informer de la direction que nous prenons, souvent bien utile et indispensable. L’avantage avec ce genre d‘outil : on ne se trompe pas ! On ne risque pas de se perdre dans la nature.

En politique c’est tout autre, ce sont nos valeurs, nos convictions, nos idées qui font que nous prenons un certain chemin. Nous partons soit à droite, soit à gauche ou encore au centre et parfois nous choisissons les extrêmes. J’ai choisi la gauche, celle qui est bien à gauche.

Si c’est la volonté de faire et de créer pour le bien de la communauté c’est les certitudes qui nous dirigent, il ne peut y avoir d’intérêts personnels. Le chemin n’est pas sinueux, tu suis tes idées, et fonces pour que cela change, ta route est tracée, elle est rectiligne. Rien ne pourra faire que cette voie ne puisse être fréquentée par quelconques obstacles qui te feront changer de direction.

Alors, on dira de toi que tu es sectaire, que tu n’es pas prêt au dialogue, que tu es un anarchiste, un « gaucho » si tu te dis être de gauche etc. Etc. D’autres diront que tu es sincère, droit dans tes bottes et que ta façon de faire donne envie de te faire confiance. Que tu es un de ces militants qui ne tergiversent pas, que l’on sait où l’on va et surtout le pourquoi (ils sont peu nombreux).

Force est de constater, qu’aujourd’hui pour beaucoup en politique les routes fréquentées sont aussi sinueuses que les routes de montagne, une fois il vire vers la droite et quand cela l’arrange il vire vers la gauche ou peut-être pourquoi ne pas rester au centre. On dira alors qu’il a perdu le nord, qu’il est déboussolé et cela devient grave, c’est là qu’il commence à zigzaguer dans tous les sens. Que la place et le pouvoir sont devenus plus importants que la communauté. C’est pour cela aussi qu’actuellement, les citoyennes et les citoyens ne savent plus où ils en sont. C’est pour cela que notre démocratie n’est plus une démocratie, parce que les mots ne sont jamais transformés en actes, ils ne restent que des mots, rien que des mots, des mots qui finissent à ne plus avoir de sens, ni d’importance. Les politiques font que nous votons envers et contre tout à l’envers de ce que nous pensons.

Pour être entendu, crédible, on ne peut pas jouer ce jeu trop longtemps, et cela se constate dans notre pays, à force de vouloir diriger le pays en virant de gauche à droite et vice et versa, on finit par pousser les gens à se poser sur les côtés de la route, aux extrêmes. Et comme en France on roule à droite, forcément c’est l’extrême droite qui l’emporte. Alors on dira en politique que les gens ne comprennent rien, qu’ils sont populistes, jamais on ne se posera la question du pourquoi sont-ils arrêtés sur le bord de l'extrême droite de la route ?

Quand tu es en panne de voiture, c’est sur ce côté de la route que tu stoppes et que tu attends le dépanneur, et bien, c’est sur ce même côté du chemin que s’arrêtent nos compatriotes pour attendre des idées nouvelles, des projets de sociétés qui feront de notre existence une vie meilleure. Tout le monde sait qu’en politique ce côté n’est pas le bon, qu’il est néfaste pour notre avenir, mais c’est comme cela, c’est notre Code de la route qui nous l’impose. C’est un code, seulement un code, mais un code qu’il nous faut respecter.

Il y a aussi le code de l’honneur, celui où tu t’engages pour la communauté, celui où tu prononces des mots suivis par des actes, celui qui respecte l’autre, sans lui mentir, ni le trahir, malheureusement ce code est peu pratiqué, il n’est même pas puni par la loi si tu ne le respectes pas. Ce qui n’est pas le cas du Code de la route.

Alors impuni, tu es, ce qui te donne des ailes pour continuer à tromper les gens, à fausser la démocratie, bien sûr avec les ailes on peut aller de droite à gauche et de gauche à droite sans se prendre la figure dans le mur. Jusqu’au jour où… C’est un arbre qui t’arrête !

Ce jour est arrivé. Depuis les municipales en passant par les départementales nous avons vu de quoi certains sont capables, et seulement capables pour gagner. On s’acoquine avec des gens de droite quand on est à gauche ou plutôt quand on se dit être de gauche, ou encore pour se servir d’un logo et de militants pour se faire élire et une fois élu, on fait ce que l’on veut, et surtout sans tenir compte de ce que l’on a pu dire et faire avec certains.

Pendant des mois et cela depuis 2012 celles et ceux qui sont aux côtés du PS critiquent la politique menée par son gouvernement et il y a de quoi ! Puis arrive les régionales. Alors là se posent des questions, que va-t-on faire ? Faire toujours avec ceux que l’on critique, ceux qui font pire que la droite ou alors … Nous démarquer ? Le militant de base n’en est pas là, il sait ce qu’il doit faire et ce qu’il souhaite. Il veut une liste digne de ce nom, une liste qui propose une réelle politique de gauche, une politique où enfin l’humain soit la priorité. Par contre les élus sortants et les responsables de parti se disent encore qu’il faut rassembler toute la gauche pour faire barrage à la droite et à l’extrême droite, ce qui pourrait paraître logique. Mais est-ce logique de critiquer le PS parce qu’il réalise une politique de droite et vouloir encore l’intégrer à gauche ? Est-ce logique de demander aux militants de voter pour ou contre et de ne pas respecter le vote de ceux-là ? Est-ce logique que de demander à des élus qui ont fait de la politique leur profession et qui cumulent sans cesse d’être les portes paroles d’une liste qui se veut être démarquée ? Est-ce logique que de dire déjà avant le premier tour que l’on votera pour la liste de gauche, la mieux placée alors que l’on dit que la gauche c’est nous ? Si c’est NOUS, et que nous perdons, il n’y a plus de gauche, ou alors il faut m’expliquer.

Non ! Dans tout cela il n’y a plus rien de logique, il n’y a que « manœuvres politiques », calcul, intéressement personnel et la transformation de la lutte des classes pour la lutte des places.

Après, on s’étonne, on lève les bras au ciel quand plus de 60 % de nos concitoyens ne se déplacent pas pour voter. On s’étonne de voir le FN prendre le large, alors on appelle à ce rassemblement républicain pour faire barrage à l’extrême droite sans expliquer que la droite d’aujourd’hui est très proche de celle-ci. Il y a même le premier sinistre qui prétendrait que pour faire barrage au FN, il faudrait dès le premier tour faire des listes communes avec la droite.

Mais où en sommes-nous arrivés ? Il n’y a plus de dignité dans tout cela, c’est faire de la politique pour dire que l’on fait de la politique ! Plus de projet de société, des valeurs qui partent en fumée, des convictions qui n’existent plus et avec tout cela il faudrait faire comprendre à notre jeunesse d’aller voter et voter cette liste qui se dit être démarquée, autonome, la seule qui représente la gauche, la vraie gauche. Celle de l’humain d’abord ! Ou encore celle de nos vies d’abord !

Désolé, mais après plus de 40 ans de militantisme et d’avoir avalé des couleuvres, je dis ça suffit ! NON ! On ne peut plus fonctionner de cette façon. Il nous faut changer, mais changer radicalement nos façons de faire, et si on ne le faisait pas, ce n’est vraiment plus la peine de faire encore miroiter quoique ce soit à nos concitoyens. C’est la fin, la fin de tout. La boussole est plombée par un aimant si puissant qu’elle ne pourra plus donner la bonne direction à prendre.

Nous sommes devenus comme les autres, nous disons des mots et rien que des mots, des mots qui non plus de sens, des mots qui veulent dire tout et son contraire, des mots devenus incompréhensibles pour le peuple, des mots qui le poussent à voter… s’il va voter, n’importe quoi plutôt que de faire encore confiance aux gens qui les ont trompés pendant des années, des décennies.

Liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité, poing fermé et levé.


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