Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 3. Episode 7. Chaos Theory.
Avec ce nouvel épisode, on a parfois l’impression que Agents of S.H.I.E.L.D. se cherche encore un peu. Disons qu’elle a tellement de personnages à connecter et à développer qu’elle se heurte parfois à la difficulté de devenir équilibrer les intrigues et les relations. Cet épisode donne de l’importance à Bobbi et Hunter. Leur relation est mignonne comme tout mais Agents of S.H.I.E.L.D. ne nous laisse pas vraiment le temps de nous imprégner de tout. J’aime bien aussi Fitz et Simmons qui regardent le coucher de soleil ensemble. Je pense que la série a besoin de quelque chose de ce genre là. Sans compter Garner et May qui là aussi ont de belles choses à développer. L’épisode gère en même temps plusieurs intrigues, peut-être même un peu trop ce qui donne ainsi une impression de trop plein de choses. Chacune des intrigues n’a pas le temps d’être développé avec justesse et la série créé donc un déséquilibre entre tout ce que la série a à raconter. En laissant de côté certaines intrigues, la série se concentre donc sur toute l’histoire autour de Lash. Heureusement que le climax de l’épisode est intense car je ne suis pas certain que c’est ce que je préfère pour autant. Lash n’est pas le vilain petit canard de la saison mais je suis persuadé que ce n’est peut-être pas toujours ce qui fait l’intérêt de la saison.
Je préfère largement quand cet épisode se concentre sur Fitz qui retrouve les images de Simmons sur la planète alien. C’était une façon de nous rappeler l’un des meilleurs épisodes de la série et ainsi de se souvenirs aussi de ce dont la série est capable. L’épisode jongle entre les diverses intrigues et c’est là que l’histoire du Dr. Andrew Garner incarné par Blair Underwood apparait forcément comme importante. La relation que la série tente de développer entre lui et May, afin que cette dernière l’aide à s’en sortir et à comprendre ce qui lui arrive n’est pas bête. Globalement, j’ai ici tout ce que je pouvais attendre de la part de la série (et même plus encore) mais certaines intrigues parasites les meilleurs éléments. Du coup, c’est là que l’histoire de May et Garner, certes bonne, manque parfois de place. La scène que les deux personnages partagent, puis celle avec Coulson dans la seconde partie de l’épisode et tout cela jusqu’à la fin, j’aime bien. Mais quand la série juge intéressant de mettre en scène des personnages comme Skye j’ai l’impression que l’on est un peu mis de côté. C’est comme si la série ralentissait drastiquement le rythme avant que tout le monde ne se retrouve au même endroit à la fin de l’épisode.
Il y a des moments particulièrement drôles, comme Rosalind qui se casse la pipe. Heureusement qu’elle n’est pas morte mais le cri de Constance Zimmer est certainement l’un des éléments les plus humoristiques. Prises chacune de leur côté, les intrigues de cet épisode sont intéressantes et bonnes. Le seul problème c’est qu’il ne faut que les prendre de façon individuelles. Dès que toutes sont associées les unes avec les autres, on ne peut s’empêcher de voir qu’il y a un problème. D’autant plus que les personnages sont globalement séparés en deux groupes distincts (celui qui enquêtent sur l’aventure de Simmons sur la planète bleue et les autres qui doivent arrêter Lash). Lash est un monstre difficile à contrôler mais je trouve que Agents of S.H.I.E.L.D. n’en fait que très peu de choses. Peut-être est-ce une question de moyens mais je n’en suis pas sûr et certain. Peut-être aussi que les scènes sur la plage entre May et Garner n’étaient pas nécessaire. Ce besoin constant d’offrir un peu de romance dans la vie de May n’a jamais été justifiée. Quant au retour de Ward à la fin de l’épisode me laisse perplexe. Cela fait un sacré bout de temps qu’il est mis de côté mais dans quel but ? Ce qui nous est présenté à la fin de cet épisode n’a pas de véritable grand intérêt. Sauf peut-être pour les liens avec Price mais qui n’avait pas vu venir ce twist ?
Note : 6/10. En bref, dommage que le tout soit parfois un peu confus.