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Divers travaux d’hiver

Publié le 01 mai 2008 par Journalvernois

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C’est le printemps. Enfin il devrait être là. Mais comme il n’est pas au rendez-vous il n’est pas encore trop tard pour moi de vous parler de travaux que j’ai réalisés au cours de ces derniers mois d’hiver pendant les moments de liberté que me laissaient les soins aux animaux.

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Par exemple, la réfection du plancher de ma remorque bétaillère m’a occupé quelques jours. Il était complètement pourri par la rouille au point qu’une patte de taureau était passée à travers. J’ai donc recouvert le fond avec des tôles d’aluminium striées légères,résistantes et antidérapantes. Alain était venu me prêter main forte. IL faut dire que prendre des mesures ,travailler la ferraille, ça le connaît. Et il a fallu couper, meuler, donner la forme, percer, boulonner, etc.. Mon nouveau plancher s’avère très efficace.

  

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Autre travail,couper une haie, la désépaissir plutôt. C’était une haie haute de bois de charme dont la ramure retombante empêchait le passage du tracteur et des engins agricoles. J’ ai seulement coupé les charmes les plus gênants. Il reste encore une belle haie haute.Il n’y en a déjà plus guère; la plupart sont taillées à 1 mètre de haut. Du coup j’ai fait un peu de bois de chauffage, mais surtout de la charbonnette et des fagots. Comme autrefois. D’ailleurs Touène le bûcheron me reprochait ce retour en arrière. Mais c’est un combustible idéal pour chauffer mon four à pain. et j’ai bien l’intention de faire quelques fournées dès que ce bois sera sec.

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Epandre le lisier occupe bon nombre de journées. Quand le terrain supporte le passage de l’attelage tracteur- tonne à lisier de 6 m3, tout va bien. C’est un boulot pas très agréable mais pas compliqué qui demande des heures de tracteur. Mais quand l’état du terrain interdit le passage, comme au mois de février, j’emploie le système D: un coude à la place de la buse d’épandage, une bonne pression, et le lisier est projeté par dessus les haies des prés ou des champs depuis un chemin ou une petite route. Une ou deux citernes épandues ainsi permettent de patienter quelques jours en attendant le ressuyage du terrain.

  

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En février j’ai fait l’entretien des rigoles dans les prés de Vernois. Il en faut tout un réseau. Chacune est tracée suivant la moindre pente, dans ces prés qui paraissent pourtant si plats; elle apporte son eau dans une autre plus importante. Celle-ci va à son tour se déverser dans le fossé qui conduit l’eau à l’Arroux. Au jour où j’écris elles “travaillent” à plein, suffisent à peine à absorber les quantités incroyables de pluie tombée ces jours derniers. Quand le les ai curées ,comme on dit, la terre était déjà très humide. J’avais du profiter des gelées matinales qui croûtaient légèrement la surface du sol. Cela facilitait le passage du tracteur à qui il m’arrivait de demander de ne surtout pas s’arrêter car c’était l’embourbement (enlisement) assuré. Enfin de compte il m’a bien écouté. J’y ai passé 4 matinées quand même.

Voilà résumés quelques exemples de travaux auxquels j’ai eu à faire face. Et je trouve que c’est cette diversité qui donne un peu de charme au travail de paysan.

A bientôt.


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