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Attentat du bataclan: Nelly, fleuriste à Saint-Leu, cherche toujours son fils Gilles

Publié le 16 novembre 2015 par Joël Bruffin @joeltwitt38

Hier dimanche matin, Nelly n’avait toujours pas de nouvelles de son fils, Gilles, 32 ans, qui était au concert du Bataclan, ce vendredi soir.

Gilles Leclerc

Gilles et Marianne, selfie pris quelques instants avant la fusillade dans la salle de concert

« Je garde espoir, il y a encore beaucoup de blessés dans les hôpitaux qui n’ont pas été identifiés », glisse la maman au regard doux, devant son magasin de fleurs au centre commercial des Diablots, à Saint-Leu-la-Forêt. Une boutique familiale dans laquelle travaille aussi Gilles. « J’ai passé la journée de samedi à passer des coups de téléphone, une quarantaine au moins, mais personne ne sait rien, soupire Nelly. Gilles a plusieurs tatouages, un corbeau sur la poitrine et un carré d’as sur le mollet, je l’ai signalé à la police, ça peut permettre de l’identifier plus facilement ». Ce dimanche matin, elle a tenu à ouvrir son commerce. « J’avais des commandes, il fallait que je les honore », murmure cette commerçante installée ici depuis une trentaine d’années.

Gilles Leclerc rasemblement devant la boutique de sa Maman

dimanche matin devant la boutique

Devant la petite boutique de la galerie, Nelly Fleurs, les habitants du quartier s’arrêtent pour prendre des nouvelles. Une cliente fidèle a amené des bougies et glissé un petit mot sur la devanture du magasin. A 11 heures, une centaine de personnes ont participé à un rassemblement spontané, lancé sur Facebook. « Gilles, je l’ai vu grandir, raconte un ancien commerçant du quartier. C’est quelqu’un de très gentil, il adore le rock et il va souvent à des concerts avec sa copine ». Ce soir-là, justement ce beau barbu, fan des Etats-Unis, était avec Marianne. La jeune femme s’est couchée à terre et a finalement pu être évacuée après l’assaut. C’est dans la pagaille qu’elle a perdu la trace de son ami.
Alexandra, sa sœur, a créé une page spéciale : Mon frère Gilles Leclerc 
Sources le Parisien Val d'Oise

écrit dimanche 15 en fin d'après midi. J'espère de tout cœur que sa famille va le retrouver, blessé, peut être, mais vivant !


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