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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale. Saison 17. Episodes 1 et 2.

Publié le 17 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

New York, Unité Spéciale // Saison 17. Episodes 1 et 2. Devil’s Dissection / Criminal Pathology.


Après 17 ans aux services des téléspectateurs, SVU revient plus en forme que jamais. En ouvrant cette scène dans la continuité de l’histoire de la fin de la saison 16, la série s’offre un double épisode assez efficace. J’aime beaucoup SVU pour ce qu’elle fait de son univers et de ses personnages. Avec le départ de Danny Pino à l’issue de la saison précédente, cette saison se devait de frapper fort afin de nous faire oublier que l’un des personnages emblématiques de ces dernières années a disparu. C’est pour cela que l’on se retrouve avec une structure classique de la série mais avec de quoi nous divertir. La structure de la série reste la même, les personnages aussi. Le casting n’a d’ailleurs pas beaucoup changé. Nous avons des personanges qui vont avoir des intrigues diverses et variées et tout cela grâce à Gregory Yates. Ce dernier revient pour notre plus grand plaisir après avoir été l’un des pervers les plus terrifiants de toute l’histoire de SVU. Il était donc lié cette semaine aux meurtres qui se déroulent à New York et ils ont besoin de son aide afin de retrouver le coupable. L’histoire n’était pas vraiment celle de Yates qui plus est, mais plutôt celle de Rollins. Elle va le voir en prison, sans la permission de ses supérieurs (ce qui va forcément influencer le procès dans le second épisode). Mais l’on sait aussi que Yates manipule Rollins et le fait assez bien.

Rollins est l’un de mes personnages préférés de la seconde génération de détective formés par SVU. Elle a toujours une façon bien à elle se retrouver dans de beaux draps est cela a toujours fait bonne figure au sein des scénarios de la série. Kelli Giddish s’est vraiment trouvé un rôle à la hauteur de son talent ici, prouvant qu’elle n’est pas l’actrice sans expression de Past Life mais beaucoup plus que ça. D’ailleurs, l’intérêt que le double épisode porte sur Rollins (et accessoirement Yates, ou sa relation avec Yates) est intéressant. Yates est un grand manipulateur, capable de manipuler une femme qui n’arrive pas vraiment à ne pas se faire berner. L’évolution de ces deux épisodes n’a pas forcément de grand intérêt d’un point de vue purement policier. L’aspect judiciaire et les affaires personnelles de Rollins prennent fort heureusement le dessus. C’est une très bonne nouvelle, d’autant plus une façon de nous apprendre que les personnages peuvent évoluer dans une série où le policier n’est pas le plus important. Pourtant, SVU est l’une des séries les plus formulaïque qu’il soit. Du coup, de la voir tenter des choses avec ses personnages d’années en années, de façon beaucoup plus importantes c’est une sage décision prise par les créateurs et showrunners de la série.

Si cette année SVU doit changer quelque chose, je pense que ce serait de donner encore plus de pouvoir aux femmes. La série a toujours su être féministe avant l’heure (encore plus depuis l’arrivée de Rollins et accessoirement le départ de Christopher Meloni). Tout au long de ces deux épisodes les femmes sont clairement les héroïnes, même si Rollins fait office de femme faible face à Yates, au fond c’est le personnage qui en ressort plus fort à la fin. Elle est aussi enceinte, ce qui devrait nous donner le droit à une intrigue bébé. En espérant que cela soit mieux géré que dans beaucoup de séries policières ces dernières années (Bones notamment). A côté de ça, Barba continue d’être un solide A.D.A. Je pense que c’est l’un des meilleurs A.D.A. que la série ait connu et je pense que c’est justement parfait qu’il soit là dans le second épisode afin d’apposer sa science et nous offrir toujours de bonnes réflexions. Le personnage a un regard différent de tous les autres A.D.A que l’univers SVU a pu connaître. Je ne vais pas dire que je ne regrette pas certains (notamment Diane Neal qui a elle aussi été très présente dans l’univers de SVU fût un temps et que j’aimais bien). Barba apporte à la série aussi une certaine forme de stabilité que l’on n’avait pas vu auparavant (ou en tout cas pas vraiment). L’absence de Danny Pino ne se fait pas trop ressentir pour le moment ce qui est une très bonne nouvelle.

Je pensais que son départ pourrait un peu plus affecter la série, d’autant plus qu’il n’était pas sympathique au début et l’est devenu au fil des saisons. L’an dernier il était même un pro pour me donner envie qu’il revienne. Comme quoi. Benson de son côté a beau avoir besoin que Rollins fasse quelques pas en arrière, on sait que Rollins est une femme plus rentre dedans et capable de tenir tête. Du coup, ce que l’on voit ici fonctionne assez bien. Finalement, ce nouvel épisode de SVU était globalement assez intelligent pour ne pas nous ennuyer une seconde. L’aspect le plus judiciaire fonctionne lui aussi, permettant par moment de remettre en cause la parole de Rollins face au jury. C’est un moment difficile pour la jeune femme mais une bonne épreuve qui donne un petit coup de fouet à l’épisode.

Note : 6/10. En bref, retour réussi.


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