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Un coeur sans flamme, ça fait toujours mal

Publié le 19 novembre 2015 par Lamallette @Lamallette1

Par Guillaume Gravel

Il y a 6 ans déjà, mon p’tit coeur s’enflammait pour un autre. Il a brûlé fort jusqu’à ce qu’il soit éteint par un dernier au revoir et trop de larmes. Un coeur sans flamme, ça fait toujours mal. Que ce soit le premier ou le treizième. J’avais décidé de me bâtir une armure, de me faire vide en espérant qu’en gardant mon coeur loin de toute source inflammable j’allais pouvoir foncer dans la vie sans avoir affaire à cette maudite chaleur qui nous gèle l’âme sans préavis. J’avais trouvé une solution, comme on résout l’équation la plus simple.

J’ai fais mon chemin sans trop aimer, sans trop m’amuser et sans trop apprécier. J’en faisais juste assez. Je donnais des coups bas un petit peu par-ci, et j’aimais un petit peu par-là. Je vivais, mais en m’assurant de ne pas alimenter les restants de tisons dans ma poitrine qui me rappelaient le passé.

Un peu plus tard, je me suis permis d’aimer pour essayer de rallumer mon feu mais je me suis fait plus de mal qu’autre chose. J’ai répété les tentatives jusqu’à ce que le dernier tison menace de s’éteindre et que j’aie une prise de conscience.

J’ai essayé, un peu maladroitement, de souffler un petit peu dessus avec de la confiance en moi. J’ai soufflé encore un peu avec les gens que j’ai laissé entrer dans ma vie et encore un peu plus avec de l’énergie positive. Puis un jour, sans que je m’en rende compte, mon coeur brûlait à nouveau comme la fois où je l’avais éteint avec trop de larmes. J’étais maintenant assez confortable dans mon coeur, comme dans ma vie.

J’ai revu celui qui avait mis feu à mon coeur six ans plus tard pour me rendre compte qu’on avait chacun pris des chemins différents. Peut-être un peu aussi pour réaliser que l’allumette qu’il avait autrefois utilisé pour allumer mon coeur, je n’en avais plus besoin.

Ce que je cherche à dire avec mon coeur en flamme, c’est qu’aujourd’hui je me rend compte que j’ai perdu mon temps à fermer les fenêtres. Je pensais avoir trouvé la solution, mais au lieu de 4 comme résultat à 2+2, j’avais mis 3.

Avant de baisser la température et de faire le vide, j’aurais dû me mettre à genou et attraper deux bâtons de bois. J’aurais dû les frotter ensemble jusqu’à voir des étincelles et souffler de plus en plus fort. Mon feu j’aurais dû l’allumer par moi-même au lieu de l’éteindre. M’assurer de savoir comment le rallumer pour une prochaine fois où des larmes l’étoufferaient.

En ce mois de novembre déprimant, je tenais à raconter un petit morceau de ma vie parce qu’il est important d’entretenir votre feu. Il est important de le garder fort en vous découvrant, en prenant soin de vous-même et en absorbant toutes les choses positives que la vie a à offrir (et il y en a beaucoup, malgré ce que porte à croire les médias). Dans un monde qui nous persécute à chaque jour, on ne peut que faire de notre mieux pour alimenter les flammes afin de ne pas être anéanti par les larmes de demain.

Je termine avec une petite image qui traîne toujours sur mon bureau d’ordi parce qu’elle exprime vraiment une de mes philosophie de vie et qu’elle fait du bien à mon feu.

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