Tendance pathologique: procrastination

Par Élizabeth B. Thivierge

J’suis terrible; en ce moment, je procrastine en vous écrivant un article sur la procrastination. C’est pour vous dire à quel point mon problème est grave.

La procrastination est un phénomène grave et courant chez 99,4% des étudiants. Les 0,6% autres sont des martiens. Le dictionnaire Larousse la définit comme « tendance pathologique à remettre l’action au lendemain ». PATHOLOGIQUE! Si la procrastination était une maladie, j’en aurais le cancer. Tu as maintenant une idée de la gravité de mon état.

C’est mon pire défaut et probablement la plus grande source de stress dans ma vie (non, c’est pas vrai, y’en a 104 495 autres). J’essaie d’être une bonne étudiante modèle, et c’est donc pour cela que je vous ai déjà partagé mes trucs pour étudier et pour s’organiser durant l’année scolaire.

Mais aujourd’hui, on aborde un sujet de classe supérieure, LE problème de ma vie que je ne serai probablement jamais capable de régler. J’écris tout ça pour vous, mes amis, parce que je vous aime et que je veux qu’on se sorte ensemble de cette merde (Fais-moi pas croire que tu as décidé de lire l’article pour le fun…Non, tu as un vrai problème, avoue-le.)  Alors voici des trucs (hahaha!) que je mettrai en application pour le reste de la session (on verra).

La seule chose qui a fonctionné dans toute l’histoire de ma vie d’étudiante, c’est de COMMENCER. Ça a l’air de rien, mais une fois que j’ai fermé mon cellulaire (bien oui, c’est ça…) et que j’ai commencé mon premier travail ou ma première tâche, tout va mieux. Ça me donne confiance en moi de voir que je suis capable d’accomplir quelque chose, même si c’est juste lire une des 1300 pages que je dois avoir lues pour le lendemain.

L’autre chose qui fonctionne bien, c’est d’activer mon MODE PANIQUE. J’te l’dis, chaque fois que je regarde mon agenda et que je me rends compte que j’ai encore rien commencé, je manque d’air au cerveau et je gèle. Mais après ça, je vous jure que je travaille comme du monde.

Bon, ok, je ne suis pas trop sérieuse. Si je devais te donner de vrais trucs, ce serait ceux-ci.

Commence par la tâche la plus difficile ou celle qui te tente le moins. C’est plus motivant de continuer quand celle-ci est terminée!

Ne prend pas de pauses. Comme je suis incapable de me remettre au travail après un petit break, je file dans mes travaux jusqu’à ce que mort s’en suive. Ça marche, et no worry, tu pourras dormir après. Mais juste quand tu auras fini (S’pa vrai, va faire une sieste).

J’ai juste une dernière chose à dire. Bonne chance, t’en auras besoin.