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Critiques Séries : Jane the Virgin. Saison 2. Episode 6.

Publié le 26 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Jane the Virgin // Saison 2. Episode 6. Chapter Twenty-Eight.


Mine de rien, quand on regarde Jane the Virgin un peu plus près, on se rend compte qu’au fond le problème c’est bien Jane. Cette dernière navigue entre les deux garçons de sa vie comme un jongleur pourrait jongler avec des boules. Mais d’un autre côté, « Chapter Twenty-Eigtht » est peut-être bien le meilleur épisode de la saison 2 de Jane the Virgin pour le moment. Durant près de 42 minutes, cet épisode nous raconter l’histoire de cinq mois d’intrigueS. C’est un peu fort vous allez me dire et pourtant, c’est aussi un épisode qui donne l’occasion de faire un développement des personnages et de l’histoire comme jamais auparavant. Durant la première saison, Jane the Virgin avait couvert l’histoire de 9 mois. Ce qui est étrange avec un épisode aussi riche c’est qu’il ne nous donne jamais l’impression d’en faire des tonnes comme d’autres séries. C’est aussi un épisode qui a énormément de choses et pourtant, contrairement à d’autres épisodes riches en intrigue, celui-ci ne déborde jamais. On comprend donc que cet épisode est avant tout là pour pousser l’histoire au delà et donner l’impression que cette saison 2 n’est pas là pour stagner, pour profiter des choses bâties durant la première saison. Non, cela permet notamment de voir l’expérience de parent de Jane.

Cet épisode cherche aussi à représenter de façon intéressante ce que dit le narrateur de l’épisode au début : les jours semblent être des années et les années des jours quand on est parent. Je pense que c’est ce que Jane the Virgin a voulu représenter avec cet épisode, le fait que dès que l’on devient parent le temps file entre nos doigts. Avec cet épisode, Jane the Virgin se concentre sur le développement de plusieurs intrigues. A commencer par Jane alors que les trois hommes de sa vie ont toujours une place assez importante : son fils Mateo, son ex petit ami et père de Mateo : Rafael et son ex-fiancé Michael. D’ailleurs, le cliffangher de fin de l’épisode précédent mettant en scène Michael est résolu assez facilement et rapidement dans cet épisode. Je ne m’attendais pas forcément à ce que justement Jane the Virgin face évoluer les choses aussi rapidement avec cette histoire qui avait pourtant le potentiel d’être beaucoup plus intéressante. Mais je dirais que c’est presque original et osé de ne pas profiter d’une idée intéressante sur la papier afin de faire d’autres choses. C’est d’autant plus fun que l’histoire n’a pas finie de nous surprendre. Le cliffangher de fin mettant en scène Petra et la mère de cette dernière était vraiment bien fichu.

C’est aussi pour cela que cet épisode de Jane the Virgin fonctionne. En grande partie car la série maîtrise ce qu’elle a entre les mains et compte en faire quelque chose. Chaque petit développement autour de Jane et accessoirement des autres personnages donne vraiment l’impression que l’histoire avance et qu’elle a encore énormément de choses à nous raconter afin de nous surprendre. Je ne m’attendais pas forcément à ce que la aération aille dans ce sens mais je dois avouer que cela force le respect. Accessoirement, Jane the Virgin tente aussi de faire évoluer l’histoire du triangle amoureux alors que l’on imaginait le retour de Michael et Jane après l’épisode précédent et ses développements. La série cherche plutôt à faire redescendre la pression dans la vie de son héroïne afin de développer d’autres choses et donc de donner l’impression qu’elle a beaucoup plus à faire que l’on ne pourrait probablement l’imaginer. Le fait qu’une femme soit obligée de choisir entre deux hommes est quelque chose que l’on a déjà vu encore et encore, surtout dans la première saison de Jane the Virgin. La série s’émancipe donc cette année de ce besoin de choisir afin de raconter tout un tas d’autres choses tout aussi sympathiques. Car Jane the Virgin n’a pas besoin de faire que son héroïne choisisse tout de suite, elle peut aussi l’émanciper des hommes de sa vie. Sauf de son fils bien entendu.

Note : 10/10. En bref, un épisode qui fait un boulot impressionnant afin de raconter en seulement 42 minutes près de 5 mois d’histoire. Bravo.


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