Magazine Sport

Le sport, nouveau gouffre à fric !

Publié le 31 juillet 2014 par Sportmood
Quel plongeon dans leur surface financière ! Cet été, on ne plastronne même plus chez les grands argentiers du sport. On répand même sans plus de faux semblants de la glande lacrymale à pleins jets. Le pognon fout le camp de partout...

A TF 1, la " plus belle Coupe du monde de l'histoire " a pourtant engendré le " plus beau déficit de l'histoire " d'une chaîne de télé française pour un événement sportif. Trente millions d'euros.

Juste en face du pont de Garigliano, chez France Télévision, c'est une énorme chute à l'arrière de l'audience du Tour de France, et contrairement aux vrais faux chiffres toujours magnifiquement retravaillés par les services de communication du mammouth public, qui a entraîné une échappée moche d'au moins dix millions d'euros.

La faute à pas de chance - les dopés les plus chargés et donc les plus chargeurs d'audience ont déserté - ou aux commentaires toujours davantage lénifiants, aveugles et sourds à toute critique ou problème, peu importe. Le Tour de France n'attire plus les spectateurs que sur la route où l'on peut au moins s'offrir des casquettes gratuites après avoir été pompé de sa redevance.

Et le beau et toujours magicien des bilans Bilalian Daniel, n'en finit plus édition catastrophique après édition désastreuse de la Grande Boucle, de nous expliquer que l'épreuve génère d'aussi fabuleuses que mystérieuses et futures parts d'audience...

Chez les chaînes (très) payantes, on se castagne désormais à milliards de bourre-pifs et mains nues sans plus prendre de gants de boxe. C'est la guerre totale. Et peu importe que Canal + soit dans les cordes et dans le rouge le plus vif de son histoire, sa (sur)vie en dépend. Toute arme est bonne pour tenter de marquer BeinSport à la culotte ou de tenter de la lui ôter.

Mais même le rugby, dernière niche à peu près rentable, est sanctionnée par l'arbitrage video de l' Autorité de la Concurrence. Canal se serait entendu avec la Ligue Nationale de rugby pour arracher ses cinq ans d'exclusivité du Top 14...

Même l'Emir du Qatar commence lui-même certainement à se demander si cette gabegie de gazo-dollars est raisonnable !

Le proprio de Beinsport, l'Emir du Qatar, commence lui-même certainement à se demander si tout ça est raisonnable. Le PSG ne ramènera sans doute jamais autant de gazo-dollars qu'il ne génère de dépenses. Michel Platini n'est pas trop d'accord avec les méthodes de comptabilité d'achat de marchandises de ces messieurs, un peu trop oligarques à son goût. Et Platoche est encore jeune comparativement à Sepp Blatter, le manigancier de Zurich. Restons

A propos de Blatter, Adidas, dont il fut le Deus ex machina, pleure en ce milieu d'été tous les bénéfices de ses trois bandes. L'action de l'équipementier de Jesse Owens a dévissé ce 31 juillet 2014 de plus de 11 %. A Francfort, en Allemagne, au milieu du dernier îlot triomphant de l'économie européenne et avec sa Manschaft éternelle, Adidas s'est marqué un but contre son camp...

Marchands de rêve...


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sportmood 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine