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On était pour vous à PSG-Troyes

Publié le 30 novembre 2015 par Playeur.co @playeurco

Votre blog playeur.co a assisté au match PSG-Troyes, comptant pour la 15ème journée du championnat de France. Le titre de champion d’automne du PSG passerait pour anecdotique, l’essentiel étant ailleurs. C’était en effet le premier match au Parc des princes depuis les événements du 13 novembre. Récit.

Haut les mains!

Rendez-vous était fixé à 15h30 dans le 16ème. Le Parc et Jean Bouin étaient solidement encadrés par un dispositif policier à faire pâlir le plus habile des vendeurs à la sauvette. Face à nous, le 1er checkpoint. Je ne vous parle pas de celui permettant d’accéder aux précieux sésames, non, celui t’offrant l’accès à une forme de no man’s land sécurisé. Ça ne rigole pas! Palpations 1ères. A notre droite, des policiers armés jusqu’aux dents, à notre gauche, les dépanneuses de la préfecture de police qui retirent les voitures des retardataires. Pari perdu pour eux. Après une rapide pinte de bière – football oblige – nous prenons le chemin du Parc. Palpations 2èmes puis 3èmes.

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Finalement parvenus à rejoindre nos places, nous étions prêts à goûter à cette confrontation. Un match pas comme les autres. Paris, sa ville, son club, avait besoin de se retrouver autour d’un moment de recueillement après le tragique épisode du vendredi 13. Tout à débuté par une vidéo projetée sur les écrans du stade. Cette séquence certainement signée QSI, dont les rediffusions sont signées Bein, met en scène des sportifs de tous les horizons – de Mo Farah à Cristiano Ronaldo – qui sont, eux aussi, Paris. Vibrant hommage à la Ville Lumière. « O Ville Lumière » a d’ailleurs été entonnée par tout le stade, soulevé par l’émotion. La fanfare a également joué La Marseillaise, reprise à l’unisson par un Parc des princes patriote en mémoire des nombreuses victimes du terrorisme. Un Parc qui sonnait creux au moment de la minute de silence. Le tifo bleu-blanc-rouge, le drapeau français déployé sur une large partie de la pelouse, complétés de drapeaux – français là encore – agités par les supporteurs complétaient l’acte 1 de cet après-midi de football. J’oubliais les mots doux d’Auteuil et Boulogne à l’adresse de l’EI : « Daesch, Daesch, on t’enc*** ».

Une victoire anecdotique

Le coup de sifflet a été donné avec quelques minutes de retard. Les 22 acteurs ont mis du temps à se mettre en route, comme embués par l’émotion. Cette confrontation fût quelque peu paradoxale : si plusieurs buts ont été inscrits, le niveau de jeu pratiqué n’était pas d’une grande qualité. L’adversité n’aidant pas, ce n’est pas un immense PSG que nous avons vu à l’œuvre.  Petite mention spéciale tout de même à Angel dont la patte gauche chirurgicale ravira les adeptes du beau football. Boulogne et Auteuil n’étaient pas transcendés, l’ambiance n’était pas au rendez-vous. Une impression que l’essentiel était ailleurs et ce malgré le titre de champion d’automne.

Le Sauvage et Jack’s


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