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Confidence d’une fillette de 6 ans

Publié le 01 décembre 2015 par Lamallette @Lamallette1

Par Florence-Elyse Ouellette

Parlons un peu du fameux « complexe » que l’on appelle « oedipe ». Légendairement, la théorie est née d’une pièce dramatique de Sophoce basée sur une lettre qu’un personnage de la mythologie grecque, Œdipe, aurait laissée trainer quelque part, à un moment donné. Jusqu’au jour où Sigmund Freud, médecin neurologue, tombe dessus et vous connaissez la suite…

Aujourd’hui on explique cette période de l’enfance, autant chez les garçons que les filles, par une attirance chez l’enfant envers son parent du sexe opposé. Curieusement (ou pas !) on l’attribut davantage aux petites filles. Or, entre filles, disons-le, nous avons toutes eu une passe où l’on venait de découvrir que notre papa était en fait, le plus beau, le plus fort et le plus merveilleux des hommes sur cette terre à un point tel (pour certaines), de jalouser notre mère qui avait certains privilèges que nous n’avions pas comme : s’asseoir en avant avec lui dans la voiture, dormir dans le même lit que lui, sortir avec lui tard le soir…

Pour certaines, cette période peut sembler lointaine et banale mais laissez-moi vous rappeler une notion bien fondamentale, peu importe votre niveau d’« oedipitude » : ce fameux sentiment de « this boy is mine » comme dans la toune de Brandy & Monika, n’est-ce pas le tout premier sentiment de féminité ? L’éveil de la jeune fille souhaitant prendre sa place, qui rêve et s’imagine au bras de son prince charmant, et avouons-le, une petite partie de la « B » en nous (héhé !). C’est ce qui fait notre charme !

Dans mon cas, ma phase d’oedipe était à son comble puisque mon papa est jumeau identique. Vous vous imaginez le scénario de rêve : me marier avec un homme qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à mon père, qui parlait comme lui, qui avait le même timbre de voix et qui s’avérait un artiste qui dessinait pour gagner sa vie ?

Cessons donc de le qualifier de « complexe » et voyons-le plutôt comme un éveil vers de notre féminité. Celui de la conquérante, parce que toute petite fille un jour, entre à la maternelle et découvre que la vie ne s’arrête pas aux bras sécurisants de papa !


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