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La violence inouïe des jeux vidéo.

Publié le 02 décembre 2015 par Didier Vincent

Et blam ! Tous les joueurs de CS, vous êtes des vauriens, des djihadistes en puissance. Au sortir d'une cession, vous allez incendier les villes brûler les voitures, éclater la gueule à tout le monde. Adeptes de Hitman, de Call of, vous êtes des sanguinaires toutes babines bavantes qui allez rentrer dans le chou des CRS et piétiner des bougies. Vous êtes des monstres inouïs.

Je n'aurais jamais dû faire de LAN chez moi. Je m'en doutais que tous ces amateurs de WOW allaient ensuite me massacrer avec une hache et se faire exploser dans un magasin aux cris de " Tabuuuuk ! " Finir au poste de police encore tout plein de morgue et de haine.

Fais gaffe à ton fils pour ne pas qu'il glisse. Il risque de finir fanatique des armes à feu aux Etats-Unis. Et tout ça, la faute à quoi ? Au jeux vidéo !

Déjà, je me rappelle, à l'époque de GTA, en 1997, trois pixels sur une console 8-bit = une polémique inouïe sur la morale. MMM, je pense qu'il faut chercher les fondations du terrorisme international dans cette direction-là. Les terroristes sont arrivés en même temps que la Master System de Sega et l'Apple IIE. Les nerds et autres geeks barbus (barbus!) sont à reconsidérer comme des fauteurs de troubles adeptes de l'hyper violence.

Mes potes, des violents ? Hu Hu Hu. Ils sont juste bons à jeter leur joystick quand ils perdent ou quand une map met trop de temps à charger. Ce ne sont pas les images qu'on voit partout (films, clips, BD, Romans, SF, etc...) qui énervent, mais le ping. Ou le lag. Sinon, si c'étaient les images, autant interdire pas mal de choses : James Bond, Star Wars, le petit Poucet, Game of Thrones, Pif Gaget, que sais-je.

Il n'y a aucune violence dans la simulation de la violence. C'est un simple processus, je dirais...brechtien- de mise à distance. On le sait bien qu'on joue. On n'est pas cons ! Sinon, cela ferait des millions de tueurs décérébrés potentiels.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire pour racoler les gens qui n'ont jamais joué dans un univers immersif et relationnel qui rappelle tant nos jeux de primaire quand nous étions des Jedi, des cow-boys, des Superman...La méconaissance de certains politique laisse perplexe sur leur pertinence.


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