Les seins et le soutien-gorge
Le docteur Jean-Denis Rouillon a mené une étude sur l’utilité du soutien-gorge. Constatant que beaucoup de femmes sportives n’en portaient pas, il s’est demandé si cela avait un impact sur la tenue de leur sein.Rouillon explique que le sein est suspendu au niveau des clavicules grâce à un tissu fin. Le fait de porter un soutien-gorge affaiblit ce tissu. Il incite donc à laisser la poitrine libre, pour que les femmes soient plus à l’aise et adoptent même une meilleure posture ! Sachant que le sein commence à vieillir à partir de 18 ans, il faudrait donc ne jamais porter de soutien-gorge quand survient la puberté !
Deux cas de figure se dessinent néanmoins selon son étude. Il constate que les femmes qui sont en surpoids ou ayant eu des enfants (dans les deux cas, les seins ont subi un élargissement du tissu de la peau), il est trop tard pour espérer voir une amélioration du soutien de la poitrine.
En revanche, des femmes ayant de petits seins, pratiquant une activité physique régulière (comme le judo, la gymnastique, la course à pied, la natation) peuvent noter une amélioration si elles arrêtent de porter un soutien-gorge.
En effet, le sport aide à nourrir le tissu et muscle le haut du corps !
Ainsi, si pour certaines femmes porter un soutien gorge est indispensable, il recommande chaudement d’arrêter d’en porter pour une meilleure tenue de la poitrine.
Nocif, le soutien-gorge ?
Rouillon explique que ce n’est pas nocif si on laisse « respirer » les seins, c’est-à-dire qu’on sache bien quelle taille et surtout quel bonnet on doit porter. D’un autre côté, les push-up et les wonderbras sont à proscrire. Ils compriment littéralement les tissus, gênent la circulation sanguine et lymphatique, ce qui pourrait provoquer le cancer du sein…Porter un soutien-gorge la nuit est également fortement déconseillé. Il est important de laisser la poitrine être libre la nuit, pour favoriser la circulation et prévenir aussi du cancer du sein !