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Critiques Séries : Limitless. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 08 décembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Limitless // Saison 1. Episodes 4 et 5. Page 44 / Personality Crisis.


Même sous NZT, Brian peut avoir du mal à gérer plusieurs cas de la semaine. C’est en tout cas ce que cet épisode compte bien nous montrer, que le NZT a ses faiblesses et Brian aussi par la même occasion. « Page 44 » développe aussi un peu plus la mythologie de la série, ce qui est une excellente chose d’autant plus que l’on a besoin de cette mythologie pour avoir envie d’aller au delà et donc d’enchaîner les épisodes. C’est une bonne chose de voir que tout n’est pas si simple que ça pour notre héros, sinon la série serait trop facile, ne donnerait pas de quoi s’amuser au téléspectateur et lasserait donc rapidement. L’avantage de ces deux épisodes, est de traiter de cas très classique avec la vision toujours très fun de la série (et accessoirement de son aspect le plus visuel). Dans l’épisode 1.04, la série tente de donner à Brian une vérité de choses à faire sauf que toutes ne sont pas forcément intéressantes ou attachantes. Le cas Zhang par exemple est ennuyeux à souhait. Je n’ai pas trop compris ce que cherchait à faire Limitless surtout que d’un point de vue mécanique, c’est sacrément ennuyeux. Il n’y a donc rien de neuf à attendre parfois de la part de cette série si ce n’est que certains personnages sont assez sympathiques et notamment le héros.

Bien entendu, si l’affaire Zhang tente de créer un certain parallèle avec Brian volant des dossiers sur le NZT à Naz, l’affaire sert d’élément très secondaire et n’a donc pas l’intérêt qu’elle devrait probablement avoir au départ. Et puis le mot de passe, sacrément ridicule, franchement je trouve que Limitless mâche un peu trop le travail à son héros (et c’est de ce fait particulièrement dommage). C’était aussi sympathique de voir Mr. Sands apporte un peu plus de conséquences personnelles, du point de vue du père de Brian notamment. Visuellement, la série continue d’être attrayante de par sa façon d’utiliser son aspect visuel (les moments imaginés de notre héros sont probablement les meilleurs moments). Les révélations se développent petit à petit sans que cela ne soit particulièrement palpitant non plus. En effet, les affaires sont là mais ne justifient pas vraiment l’intérêt que l’on peut avoir pour tel ou tel personnage, telle ou telle intrigue. Tout se joue donc dans la mythologie de la série. Ni plus, ni moins. La partie de Brian à Claxion était assez fun pour « Page 44 » et permet justement de passer un agréable moment. Leur relation, travailler ensemble, c’est aussi ce qui fait le succès de cette série. Jennifer Carpenter développe sa petite alchimie à sa façon.

Reste encore que « Personality Crisis » ne change rien du tout à Limitless. La série reste attachée à ses racines de série procédurale et les cas de la semaine continue de ne pas être les meilleurs aspects de la série. C’est sans compter sur le découpage et le montage pas toujours très simple à comprendre. Heureusement tout de même que cet épisode tente de gérer les conséquences et les aspects les plus sérieux. La série a besoin de ce genre de choses afin de donner à ses personnages un coup de pouce pour la suite. Le cas de la semaine dans cet épisode est en grande partie sauvé par les personnages et l’utilisation que Limitless peut vraiment faire d’eux. Brian découvre que travailler pour le FBI n’est pas seulement un jeu amusant, c’est aussi quelque chose qui peu être dangereux. Il va l’apprendre à ses dépends dans cet épisode et c’est l’une des meilleures idées que Limitless ait pu avoir. Brian va développer sa relation avec cet adolescent et puis ce dernier va se faire tirer dessus et mourir. C’est à ce moment là que la série permet à son héros de se rendre compte que la vie c’est plus compliqué que de prendre des pilules pour devenir plus intelligents. Finalement, je comprends que Limitless est juste en train de délier sa mythologie et cet épisode gère ainsi les conséquences de tout ce qui a été fait depuis le début de la saison.

Note : 5.5/10 et 6.5/10. En bref, pas mal pour certaines idées mais ça ronronne parfois un peu trop.


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