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Une femme sur deux déprime après l'amour !

Par Thomasbing19 @Fourchetteetb
Actus Une femme sur deux déprime après l'amour ! Avez-vous déjà ressenti un certain mal-être après une partie de jambes en l’air ? Que vous ayez eu un orgasme ou un rapport très satisfaisant, ça ne change rien à cet état mélancolique que vous traversez. Appelé « mélancolie post-coïtale », « sex blues » ou encore « dysphorie post-coïtale », ce phénomène touche près d’une femme sur deux. Quels en sont les facteurs ? Explications. 
 

La génétique responsable

Ce sont les chercheurs de l’université australienne du Queensland Institute Technology qui se sont penchés sur la question. Après avoir interrogé 230 femmes âgées de 18 à 55 ans, 46% d’entre elles ont affirmé avoir déjà ressenti une certaine mélancolie après l’amour. 5% d’entre elles disent le ressentir fréquemment, et 2% après chaque rapport. Complétés par une étude anglaise menée sur des sœurs qui ressentaient la même chose après un rapport sexuel, les chercheurs en ont conclu que les raisons étaient purement génétiques. Cependant, on n’a encore aucune information sur l’influence que cela a sur l’état de dépression. 
On parle également d’hormones. En effet, faire l’amour libère des endorphines, ce qui procure un sentiment de plénitude et de détente. Certaines femmes ne libèreraient pas en assez grande quantité cette hormone. Mais de là à ce que ça touche une femme sur deux...
 

Des explications psychologiques

On se doute bien que pour qu’autant de femmes soient touchées, ça ne peut pas être juste une histoire de gènes. L’histoire personnelle serait une explication au sex blues. 
Cela peut être expliqué par exemple par les abus sexuels que certaines femmes auraient pu vivre. En effet il est compliqué pour elle d’assumer ressentir du plaisir alors qu’elles ont souffert de cela, et cela provoque donc des sentiments négatifs. 
En tort également, l’hypersensibilité. Une femme qui a tendance à s’extasier ou au contraire à pleurer pour un ou pour non aurait plus de chances d’être mélancolique. 
Et enfin, la relation qu’une femme peut avoir avec son partenaire pourrait également être un facteur, notamment en cas de fusion extrême. Les femmes qui sont exactement sur la même longueur d’onde que leur partenaire vivraient mal la « séparation » post-coïtale après avoir vécu un moment de communion, et se sentiraient subitement livrées à elle-même. 
Autant de suppositions qui interrogent sur ce phénomène qui touche bien des femmes. Et les raisons restent encore mystérieuses…

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