The Flash // Saison 2. Episode 9. Running to Stand Still.
En guise de dernier épisode de l’année, The Flash nous offre un épisode avec pour thème Noël. Un choix judicieux d’autant plus que le résultat est au rendez-vous. Qu’est-ce que l’on pourrait vouloir de plus dans un épisode de Noël que Captain Cold, Weather Wizard, Trickster afin de venir à bout de Scarlett Speedster. Cet épisode fonctionne très bien en grande partie par rapport à ce qu’il incarne. La façon dont cet épisode évolue me plaît car justement, c’est fun et assez vivant. Du début à la fin de l’épisode il n’y a pas de place laissé à l’ennui du téléspectateur. Alors que Zoom continue d’être le grand méchant de cette saison 2, nous offrant même une petite apparition de sa part afin de tourmenter Wells-2, je ne peux qu’adorer là aussi. Le retour de Mark Madon, libérant James Jesse et Leonard Snart de prison afin de l’aider à tuer Flash est un choix qui s’est donc avéré judicieuse. Au delà de ça, ce que j’ai aussi apprécie dans tout ça c’est le fait que l’épisode cherche à tout prix à nous divertir, tout en ressemblant à un véritable épisode de Noël ambitieux qui met les moyens pour nous séduire. La place de Wentworth Miller dans cet épisode est un autre élément assez important, qui permet d’ajouter une sorte de petite cerise bien goulue sur un gâteau déjà bien jouissif.
Ce que je trouve d’autant plus intéressant avec cet épisode, c’est le retour de tous les méchants (enfin, de quelques uns). Comme un dernier cadeau avant Noël que The Flash voudrait nous offrir. Ce que j’ai aussi apprécié dans cet épisode, c’est le fait que finalement les anciens personnages ne sont que des accessoires et ce n’est pas le vrai intérêt de cet épisode. En effet, le plus important est ailleurs, notamment avec Joe (et les émotions que la série nous dévoile de ce point de vue là). La scène qu’il partage avec Iris sur le fait qu’il a un fils est vraiment forte. C’est la preuve que The Flash est capable de délivrer aussi de très jolis moments émouvants à sa façon. L’émotion n’est pas non plus le centre névralgique de cet épisode étant donné qu’il y a bien d’autres choses encore à dérouler. J’aime bien le fait que la série cherche à mettre en scène autant de choses différentes, de personnages différents, dans un seul et même épisode. Cela me fait aussi un peu penser à ce que Gotham n’a pas réussi à faire dans sa première partie de saison avec tous les vilains. C’était sensé être la saison de leur montée en puissance et au fond c’est le contraire et totalement inintéressant. Du coup, le fait que The Flash réussisse à faire quelque chose d’aussi percutant rappelle aussi que la qualité ne tient pas à grand chose.
Car au fond, The Flash n’est pas une série qui repose sur des principes complexes. Au contraire, c’est une série que je trouve d’ailleurs assez simpliste. C’est probablement pour ça aussi que j’apprécie autant cette série. Avec Patty, et la vengeance qui l’anime, la série est là aussi en train de raconter d’autres choses tout aussi passionnantes. J’ai trouvé le tout assez étonnant. Quoi qu’il en soit, cet épisode incarne très bien tout ce que peut représenter cette série sous toutes ses formes diverses et variées. Avec un peu de folie, un peu d’humour, le tout gagne forcément le coeur des téléspectateurs. C’est même assez étonnant de voir un épisode comme celui-ci fonctionner aussi bien. Je ne m’y attendais pas vraiment au premier abord. Je savais que cet épisode se devait d’être solide afin de nous donner envie de revenir l’année prochaine mais disons que ma crainte étant que The Flash délivre un épisode un poil moins solide que le précédent qui était un cross-over permettant d’introduire au mieux le spin off qui arrive en janvier. Avec tout ce qui est introduit dans cet épisode pour la saison 2, je sens qu’il y a énormément de potentiel en espérant juste que la série utilise tout à bon escient. Ce serait dommage de rater quelque chose.
Note : 9/10. En bref, Noël au poil pour The Flash.