Supergirl // Saison 1. Episode 8. Hostile Takeover.
Pour un dernier épisode de l’année, Supergirl est un peu light. Surtout quand on la compare à ses soeurs de séries de super-héros sur The CW et même à Gotham dont le dernier épisode de l’année était mauvais mais au moins rythmé. Quoi qu’il en soit, Supergirl reste tout de même un divertissement agréable à suivre et c’est ce que cet épisode compte nous démontrer de façon assez intelligente mais uniquement par moment. De plus, le problème c’est qu’il y a un manque cruel d’équilibre parmi les intrigues alors que la destruction potentielle de la Terre semble avoir autant d’importance que les problèmes de relations publiques de Cat Grant. Sauf que personnellement, je pense que sauver la Terre est plus important non ? C’est aussi étrange de voir que finalement cet épisode est peut-être plus touchant que l’on ne pourrait véritablement le demander. On sent que cet épisode cherche à complètement séparer la vie de super-héros et la vie professionnelle de notre héroïne. Ce qui est en somme assez louable de la part de Supergirl, permettant de mieux cadrer les choses mais bon, on ne peut pas dire pour autant que le tout est brillant. Bien au contraire. A l’avantage de Supergirl on retrouve Melissa Benoist. Cette dernière a su faire en huit épisodes un boulot de dingue afin de rendre cette héroïne aussi attachante et touchante.
Car c’est son jeu, particulièrement bon (et je pense que personne n’a à redire là dessus), qui va justement nous séduire et nous donner envie d’aller beaucoup plus loin. Ce que je trouve dommage c’est qu’en parallèle, Supergirl semble penser que l’on en a beaucoup à faire de Cat. Bon, j’aime bien le personnage de Cat et l’on ne va pas se mentir que j’ai hâte de la retrouver elle aussi mais le problème c’est que Cat n’est pas quelqu’un de très important dans la dynamique de la série. Elle est là mais elle reste assez dispensable. Les personnages les plus importantes restent Kara et la petite équipe qui connaît son secret. C’est donc beaucoup plus fun de voir Kara, Winn et James jouer aux espions avec l’ordinateur de Dirk. James sort même un peu du lot, de qui change de ce que l’on avait pour habitude de voir ces derniers temps. Ce que je pense un peu too-much cependant c’est le fait que James et Winn soient capable de sacrifier complètement leur boulot pour aider Cat. C’est un peu facile non ? Mais je pense que de toute façon ils vont faire tout ce que Kara veut jusqu’à nouvel ordre pour le moment. Si l’intrigue autour de Cat est donc un peu faible afin de porter totalement l’épisode, Cat en soi reste égale à elle-même et je dois avouer que j’ai trouvé ça très intéressant.
Sans pour autant changer la dynamique de la série non plus, cela permet aussi d’apporter de nouveaux éléments de le personnage de Cat et sa vie personnelle. On apprend notamment qu’elle a un fils appelé Adam Foster qui est né quand elle était en train de grimper les échelons. C’est une histoire touchante qui permet à Calista Flockhart d’apporter à nouveau un peu de légèreté émotionnelle à son personnage. Les scènes de Cat ont donc un certain poids qui me plait énormément et c’est peut-être aussi pour cela que j’apprécie ce personnage. Je reste avec une certaine attente pour les futurs épisodes de la saison. Il en reste encore 12 tout de même, ce qui devrait permettre à Supergirl d’affiner sa ligne directrice et peut-être donner un coup de fouet à certaines intrigues qui battent encore un peu de l’aile. Le cliffangher de fin reste assez efficace dans son ensemble, et ce même si je m’attendais à un peu plus là aussi. Mais l’on va dire que c’est quelque chose à quoi Supergirl nous a habitué jusqu’à présent, oscillant entre de très bons épisodes (que l’on a l’impression de voir sortir de nulle part) et des épisodes beaucoup plus étranges comme celui-ci.
Note : 6.5/10. En bref, je reste parfois septique mais il y a des idées intéressantes.