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[Critique] Star Wars VII – Le Réveil de la Force

Par Wolvy128 @Wolvy128

4-étoiles

Affiche fr star wars VII - le réveil de la force
Sans surprise, retour aujourd’hui sur Star Wars VII – Le Réveil de la Force, l’événement cinématographique de cette fin d’année. Réalisé par J.J. Abrams, ce nouvel épisode prend place 30 ans après Le Retour du Jedi, dans une galaxie toujours aussi lointaine. Pour l’occasion, on retrouve au casting quelques anciennes figures célèbres, telles que Carrie Fisher (Princesse Leia) et Harrison Ford (Han Solo), notamment, mais surtout de nouvelles têtes, avec Daisy Ridley (Rey), John Boyega (Finn), Oscar Isaac (Poe Dameron), Adam Driver (Kylo Ren) ou encore Domhnall Gleeson (Général Hux).

Sans forcément faire partie de mes sagas préférées, Star Wars a tout de même suffisamment marqué la culture populaire que pour me donner envie de rapidement découvrir le nouvel épisode. Qui plus est, J.J. Abrams est un réalisateur que j’affectionne particulièrement et en qui j’ai toute confiance pour ce genre de projet. C’est donc l’esprit relativement serein que je me suis rendu hier au cinéma pour assister au grand spectacle annoncé de cette fin d’année. Et globalement, je dois dire que le film a parfaitement répondu à mes attentes. Bien sûr, il n’est pas sans faille, mais il offre à mon sens énormément de motifs de satisfaction.

A commencer par son rythme soutenu qui ne laisse place à aucun temps mort pendant un peu plus de 2 heures. Un accomplissement de taille pour un opus censé lancer une nouvelle trilogie, et dont on pouvait donc craindre une installation laborieuse. Il faut dire que la mise en scène est irréprochable et nous entraîne rapidement dans un tourbillon de séquences d’action captivantes. Des courses-poursuites haletantes aux combats aériens virevoltants, en passant par les célèbres affrontements au sabre laser, toute la panoplie y passe pour notre plus grand plaisir. En outre, le long-métrage joue intelligemment avec le sentiment de nostalgie des spectateurs en usant habilement de références et de situations bien connues des fans. Presque trop, parfois, puisqu’on a souvent l’impression d’assister à une intrigue reprenant paresseusement les éléments majeurs des premiers épisodes. Un choix scénaristique tout à fait compréhensible dans l’optique d’ouvrir la franchise à de nouveaux adeptes mais un brin décevant pour ceux venus chercher un peu d’originalité. Si ce 7e volet doit être critiqué, c’est d’ailleurs certainement sur cet aspect qu’il le sera car la dimension technique est quant à elle pratiquement inattaquable.

Photo star wars VII - le réveil de la force
Si le film s’avère éblouissant sur le plan formel, on ne peut effectivement pas tout à fait en dire autant du scénario. Non seulement celui-ci se révèle extrêmement prévisible de bout en bout, mais il se laisse également aller à quelques facilités narratives regrettables. Rien qui puisse en fin de compte véritablement altérer le plaisir de visionnage, fort heureusement, mais suffisamment tout de même que pour empêcher ce 7e épisode d’atteindre des sommets. Ce qui l’empêche d’atteindre les sommets, c’est également la composition musicale trop discrète de John Williams. Pour une franchise de cette envergure, on aurait aimé profiter de thèmes épiques, et aucun ne reste malheureusement en mémoire. Il reste néanmoins que le long-métrage relance à merveille la saga en introduisant notamment des personnages tous plus attachants les uns que les autres, en particulier le duo interprété par John Boyega et Daisy Ridley. Si le premier propose une interprétation sérieuse et pleine d’humour, la seconde offre quant à elle beaucoup plus de nuances dans son jeu, son personnage l’emmenant dans un parcours nettement plus intense d’un point de vue émotionnel. Habituée jusque-là à des rôles modestes dans des séries obscures, elle est pour moi la grande révélation du film. Et cerise sur le gâteau : l’alchimie entre les deux est au rendez-vous !

En définitive, sans être le chef d’œuvre espéré, Star Wars VII – Le Réveil de la Force n’en demeure donc pas moins une formidable transition entre l’ancienne trilogie et celle à venir. Empreint d’une nostalgie non dissimulée, le film peut s’appuyer sur des scènes d’action prenantes, des personnages attachants et des acteurs convaincants – Daisy Ridley en tête – pour (re)conquérir le grand public.



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