En revanche, les dernières mesures gouvernementales peinent toujours à convaincre : que ce soit la Loi Macron, les mesures concernant l’investissement ou encore celles sur la simplification administrative, moins d’1 dirigeant d’ETI sur 2 pense qu’elles pourraient améliorer leur compétitivité (le niveau de confiance est plus élevé dans le secteur industriel à 59% vs 43% pour les services). Néanmoins, une majorité d’ETI – certes relativement courte, à 59% –estime que la mesure phare du rapport Combrexelle préconisant de régir l’essentiel du droit de travail par des accords d’entreprise permettrait d’améliorer la compétitivité de leur entreprises.
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Les priorités d’investissement restent cependant très différentes selon les secteurs : si la production (principalement le renouvellement de l’appareil productif) reste la priorité n° 1 (pour 66%) dans le secteur industriel, l’ensemble des postes (production, recherche & développement, marketing et communication, croissance externe et recrutement) sont quasiment au même niveau dans le secteur des services, avec une légère priorité au marketing et la communication (52%). A noter que la croissance externe est davantage prioritaire en Ile de France (54% vs 41%) et dans les ETI de taille moyenne. Même si on enregistre une grande stabilité dans les outils déjà mis en place dans les ETI comme la prévoyance (88%), les plans de formation (84%), et les primes individuelles (78%), la tendance est à la hausse pour l’épargne salariale à 68% (+ 10 pts vs 1ère vague) et l’épargne retraite à 46% (+ 16 pts vs vague 1). En termes de projections, les ETI d’IIe de France se distinguent par leur dynamisme sur la mise en place des outils long terme, qu’il s’agisse d’épargne salariale (34 %) ou de Plan d’épargne retraite (25 %).