Actus
Qu’il nous semble loin, le temps où l’on se faisait la cour et où l’on écrivait de longues lettres enflammées à son bien-aimé à la lueur d’une bougie… A l’heure ou Tinder cartonne, on a tendance à avoir oublié notre capital séduction. On « matche » beaucoup, mais pour quels résultats ? C’est donc un retour au « slow dating » (faire des rencontres en prenant son temps) qui s’impose pour faire face à la frénésie des rencontres un peu hasardeuses… Décryptage.
Passés les premiers instants où tout parait rose et beau avec son partenaire, les petits défauts, les petits détails agaçants que l’on n’avait pas remarqués au départ surgissent et souvent… c’est décevant, et ça se termine. Alors on aimerait beaucoup rencontrer de nouvelles personnes, et les outils sont nombreux. Des applications, des sites de rencontres, il n’y a qu’à se servir. Mais finalement, c’est toujours le même résultat et on s’étonne de ne rencontrer personne qui nous corresponde vraiment.
C’est alors que « Once » apparait. Créé par Jean Meyer, jeune ingénieur toulousain, l'application joue à fond le côté « romantique et conte de fées ». Pour preuve, le logo est une grenouille violette coiffée d’une couronne dorée.
Le principe est tout simple : il fonctionne exactement comme le géant Tinder, à la différence près que n’est autorisé un seul « match amoureux » (ça change, face à la bousculade sur Tinder) par jour. Les concepteurs de l’application arrivent donc à dénicher un profil qui correspond au mieux à sa personnalité (oui, car il faut évidemment donner des détails sur sa personnalité et son physique, ils sont pas fous chez Once !).
Une fois le match réalisé, on peut enchainer sur des discussions « exclusives ». Pas la peine de papillonner sur Once, on prend son temps pour connaitre la personne.
Le seul petit défaut, c’est que évidemment quand on se rend compte qu’il n’y a rien à faire, que vos goûts ne coïncident pas et que vous n’avez pas le même humour, il faut attendre 24h pour se relancer.
Mais cependant, c’est un bon contrebalancement de ce que l’on a l’habitude de voir sur Internet pour les rencontres en ligne, car cela incite à prendre son temps et à ne pas se « débarrasser » trop vite d’un prétendant qui ne nous plairait pas
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Once a déjà conquis les Etats Unis et la Belgique, et arrive petit à petit en France. Si la séduction sur l’Hexagone se fait en douceur, ne serait-ce pas justement une façon de s’adapter au slow-dating ?