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The book of negroes – Saison 1

Publié le 19 décembre 2015 par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

:star:  The book of negroes – Saison 1 de Clemant Virgo et Lawrence Hill

Créée par: Clementhe book of negroest Virgo, Lawrence Hill
Avec: Aunjanue Ellis, Lyriq Bent, Cuba Gooding Jr.
Date de diffusion: Janvier 2015 sur CBS
Nationalité: Américaine, canadienne
Genre: Drame, Historique
Statut: Production achevée – 6 épisodes
Format: 42 minutes

Synopsis:

Enlevée par des marchands d’esclaves en Afrique, Aminata Diallo est amenée en Caroline du Sud. La Révolution américaine, la fuite en Nouvelle-Ecosse, la jungle de la Sierra Leone… l’épopée pour retrouver sa liberté va éprouver cette jeune femme et révéler un courage immense.

Mon avis:

Inspirée du roman  de Lawrence Hill, The Book of negroes se base également sur un document historique réel écrit en 1783. The Book of Negroes est un registre manuscrit listant les loyalistes noirs partis de New York à destination de la Nouvelle-Écosse après la guerre d’indépendance américaine qui a opposé les Patriotes rebelles américains aux colons anglais. Esclaves en fuite pour beaucoup ou affranchis, ces candidats à l’exil ont combattu aux côtés des anglais contre la promesse de leur liberté et d’une terre cultivable. Ce registre, véritable mémoire d’une période troublée, liste l’état civil de milliers de noirs embarqués pour une terre hostile avec  l’espoir d’une vie meilleure.

Aminata, l’esclave rebelle

La série retrace la vie d’Aminata Diallo depuis son enlèvement par des trafiquants d’esclaves  à l’âge de 11 ans en Guinée, jusqu’à l’abolition du commerce d’esclaves en 1807 en Angleterre (l’esclavage a été, lui, aboli en 1833).  Vendue tout d’abord à un propriétaire terrien avide et pervers, Aminata connaîtra les maltraitances, les privations, le racisme et les injustices d’une société de castes, à l’aube de la guerre d’indépendance américaine. Intelligente, cultivée et rebelle, la jeune femme ne se laissera pas impressionner par ses maîtres successifs, réussissant même à trouver auprès de l’un d’eux un statut d’assistante. Aminata Diallo est le genre de personnage féminin qui force l’admiration. Mue par une volonté de fer et des convictions fortes, elle œuvrera malgré les obstacles (très nombreux) pour l’émancipation des noirs et l’égalité des droits.  Aunjanue Elli, qui incarne l’héroïne, est plus que convaincante et émouvante dans ce rôle.

Une fresque captivante

Le format choisi ( seulement 6 épisodes) est parfait pour retracer cette fresque historique. Les réalisateurs ont ainsi évité l’écueil des trente-six mille épisodes qui traînent en longueur. Ici, on va à l’essentiel, le rythme est enlevé avec peu de temps morts. Même s’il est vrai que parfois cette contrainte de temps a donné lieu à quelques raccourcis et facilités scénaristiques, l’intrigue n’en souffre pas. Le spectateur suit Aminata en se demandant quelle nouvelle épreuve elle va rencontrer, si elle va enfin parvenir à retrouver l’amour de sa vie depuis ses 11 ans: Chekura Tiano…

Une critique toutefois concernant le casting. Les acteurs sont certes très bons, mais… trop « beaux ». On a la désagréable impression, dans le pilote surtout, d’assister un défilé de gravures de mode. On a sans doute cherché à sublimer les esclaves par rapport aux blancs, mais pour le coup cela fait beaucoup trop artificiel. L’affiche de la série en est d’ailleurs un parfait exemple (Je vous rassure: dans la série le personnage n’a pas ce maquillage complètement incongru compte tenu du sujet).

En définitive, The book of negroes est une très bonne mini-série à découvrir si on aime les sagas historiques. 

Et comme une fois n’est pas coutume, vous aurez deux avis au lieu d’un, puisque voici l’avis de Lily qui m’a fait découvrir cette série.

L’avis de Lily :

Comme l’a dit Elora, les six épisodes se dévorent très rapidement puisqu’ils se finissent tous avec un suspense assez important qui donne envie d’en regarder un autre juste après ! Aminata est extrêmement attachante et son histoire prend aux tripes même si elle n’est pas si affreuse que celles qu’on peut voir dans 12 years a slave de Solomon Northup ou La colline aux esclaves de Kathleen Grissom par exemple (que je vous conseille fortement de lire d’ailleurs). En effet, elle sait lire et écrire ce qui lui permet de travailler aux côtés de son deuxième acquéreur et de s’éloigner des horreurs des plantations. Les autres personnages sont aussi très intéressants et différents et parmi eux papa Moses et le capitaine Clarkson sont ceux pour lesquels j’ai ressenti le plus de sympathie. Au final, j’ai apprécié découvrir un tout autre pan de l’esclavagisme que je ne connaissais pas : celui des esclaves new-yorkais en fuite mais également une partie de l’Histoire de la guerre d’indépendance qui ne m’est pas très familière. Et puis les paysages sont très beaux !

Galerie photos

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J'ai beaucoup aimé

:star:  The book of negroes – Saison 1 de Clemant Virgo et Lawrence Hill

Créée par: Clementhe book of negroest Virgo, Lawrence Hill
Avec: Aunjanue Ellis, Lyriq Bent, Cuba Gooding Jr.
Date de diffusion: Janvier 2015 sur CBS
Nationalité: Américaine, canadienne
Genre: Drame, Historique
Statut: Production achevée – 6 épisodes
Format: 42 minutes

Synopsis:

Enlevée par des marchands d’esclaves en Afrique, Aminata Diallo est amenée en Caroline du Sud. La Révolution américaine, la fuite en Nouvelle-Ecosse, la jungle de la Sierra Leone… l’épopée pour retrouver sa liberté va éprouver cette jeune femme et révéler un courage immense.

Mon avis:

Inspirée du roman  de Lawrence Hill, The Book of negroes se base également sur un document historique réel écrit en 1783. The Book of Negroes est un registre manuscrit listant les loyalistes noirs partis de New York à destination de la Nouvelle-Écosse après la guerre d’indépendance américaine qui a opposé les Patriotes rebelles américains aux colons anglais. Esclaves en fuite pour beaucoup ou affranchis, ces candidats à l’exil ont combattu aux côtés des anglais contre la promesse de leur liberté et d’une terre cultivable. Ce registre, véritable mémoire d’une période troublée, liste l’état civil de milliers de noirs embarqués pour une terre hostile avec  l’espoir d’une vie meilleure.

Aminata, l’esclave rebelle

La série retrace la vie d’Aminata Diallo depuis son enlèvement par des trafiquants d’esclaves  à l’âge de 11 ans en Guinée, jusqu’à l’abolition du commerce d’esclaves en 1807 en Angleterre (l’esclavage a été, lui, aboli en 1833).  Vendue tout d’abord à un propriétaire terrien avide et pervers, Aminata connaîtra les maltraitances, les privations, le racisme et les injustices d’une société de castes, à l’aube de la guerre d’indépendance américaine. Intelligente, cultivée et rebelle, la jeune femme ne se laissera pas impressionner par ses maîtres successifs, réussissant même à trouver auprès de l’un d’eux un statut d’assistante. Aminata Diallo est le genre de personnage féminin qui force l’admiration. Mue par une volonté de fer et des convictions fortes, elle œuvrera malgré les obstacles (très nombreux) pour l’émancipation des noirs et l’égalité des droits.  Aunjanue Elli, qui incarne l’héroïne, est plus que convaincante et émouvante dans ce rôle.

Une fresque captivante

Le format choisi ( seulement 6 épisodes) est parfait pour retracer cette fresque historique. Les réalisateurs ont ainsi évité l’écueil des trente-six mille épisodes qui traînent en longueur. Ici, on va à l’essentiel, le rythme est enlevé avec peu de temps morts. Même s’il est vrai que parfois cette contrainte de temps a donné lieu à quelques raccourcis et facilités scénaristiques, l’intrigue n’en souffre pas. Le spectateur suit Aminata en se demandant quelle nouvelle épreuve elle va rencontrer, si elle va enfin parvenir à retrouver l’amour de sa vie depuis ses 11 ans: Chekura Tiano…

Une critique toutefois concernant le casting. Les acteurs sont certes très bons, mais… trop « beaux ». On a la désagréable impression, dans le pilote surtout, d’assister un défilé de gravures de mode. On a sans doute cherché à sublimer les esclaves par rapport aux blancs, mais pour le coup cela fait beaucoup trop artificiel. L’affiche de la série en est d’ailleurs un parfait exemple (Je vous rassure: dans la série le personnage n’a pas ce maquillage complètement incongru compte tenu du sujet).

En définitive, The book of negroes est une très bonne mini-série à découvrir si on aime les sagas historiques. 

Et comme une fois n’est pas coutume, vous aurez deux avis au lieu d’un, puisque voici l’avis de Lily qui m’a fait découvrir cette série.

L’avis de Lily :

Comme l’a dit Elora, les six épisodes se dévorent très rapidement puisqu’ils se finissent tous avec un suspense assez important qui donne envie d’en regarder un autre juste après ! Aminata est extrêmement attachante et son histoire prend aux tripes même si elle n’est pas si affreuse que celles qu’on peut voir dans 12 years a slave de Solomon Northup ou La colline aux esclaves de Kathleen Grissom par exemple (que je vous conseille fortement de lire d’ailleurs). En effet, elle sait lire et écrire ce qui lui permet de travailler aux côtés de son deuxième acquéreur et de s’éloigner des horreurs des plantations. Les autres personnages sont aussi très intéressants et différents et parmi eux papa Moses et le capitaine Clarkson sont ceux pour lesquels j’ai ressenti le plus de sympathie. Au final, j’ai apprécié découvrir un tout autre pan de l’esclavagisme que je ne connaissais pas : celui des esclaves new-yorkais en fuite mais également une partie de l’Histoire de la guerre d’indépendance qui ne m’est pas très familière. Et puis les paysages sont très beaux !

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