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OBÉSITÉ ou MANQUE d'EXERCICE: quel est le plus dangereux ? – International Journal of Epidemiology

Publié le 22 décembre 2015 par Santelog @santelog

OBÉSITÉ ou MANQUE d'EXERCICE: quel est le plus dangereux ? – International Journal of EpidemiologySédentarité et obésité sont 2 facteurs majeurs, ultra-démontrés de maladies chroniques et de décès prématuré. Cependant, l’obésité apparaît encore plus dangereuse que l’absence d’exercice physique, avec cette très large étude de l’Université d’Umeå. Les conclusions, présentées dans l’International Journal of Epidemiology suggèrent en effet que les effets protecteurs de l’exercice physique sont bel et bien amortis par le surpoids et l’obésité. Il vaut mieux donc surveiller son régime alimentaire et pratiquer l’exercice !

L’étude ne signifie pas que la sédentarité est sans danger, ce serait s’opposer aux preuves multiples de ses effets néfastes, en particulier sur le risque de maladies chroniques et plus globalement de décès prématuré. Mais, de la même manière qu’elle ne compense pas la station prolongée, l’exercice ne peut inverser totalement les effets du surpoids et de l’obésité. Alors que peu d’études ont évalué l’impact respectif de ces deux maux, obésité et sédentarité, cette étude qui a suivi 1.317.713 hommes sur une durée moyenne de 29 ans ne laisse plus place au doute.

Les chercheurs ont évalué la capacité aérobie (ou VMA) des participants en les invitant à pédaler  » jusqu’à qu’ils n’en peuvent plus « . Les participants ont ainsi été répartis par niveaux de  » VMA « . L’analyse montre que,

·   les participants à la plus forte capacité aérobie (dans les scores les 25% plus élevés), présentent un risque de 48% plus faible de décès de toutes causes confondues, vs ceux du groupe à plus faible capacité (soit aux scores parmi les 25% moins élevés).

·   Ce risque de décès est encore plus élevé, pour le décès par suicide, et toujours en cas de faible capacité aérobie, en cas de facteurs supplémentaires comme l’abus d’alcool et de stupéfiants.

·   Une faible capacité aérobie est également associée à un risque plus élevé de traumatisme.

Mais qu’en est-il de la  » graisse  » ?

·   Les participants de poids normal, indépendamment de leur niveau de forme physique, présentent, bien évidemment un risque moindre de décès prématuré, vs les participants obèses.

ØNéanmoins, et c’est le résultat le plus important, les avantages relatifs de l’entretien et de l’exercice physique sont fortement réduits en cas de surpoids et d’obésité.

·   Et, en cas d’obésité extrême, l’exercice physique semble même sans bénéfice aucun…

 Certes, il faut prendre également en compte les facteurs génétiques qui pourraient avoir un impact sur la force de ces associations alors que la capacité aérobie tout comme l’obésité sont sous influence génétique. Cependant, la conclusion est sans appel : une faible capacité aérobie au début de l’âge adulte est associée à un risque accru de décès prématuré et ce risque est encore bien plus élevé chez les personnes obèses que chez les individus de poids normal.

Source: Internal Journal of Epidemiology December 20, 2015 doi: 10.1093/ije/dyv321 Aerobic fitness in late adolescence and the risk of early death: a prospective cohort study of 1.3 million Swedish men

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