Magazine Santé

Le sirolimus augmente les chances de survie a une greffe du foie

Publié le 11 juin 2008 par Joelj

TORONTO -- 6 juin 2008

Durant la conférence annuelle de l'American Transplant Congress qui se passe cette année a Toronto, une étude sur le sirolimus a été présentée. Alors que le sirolimus n'a aucun effet sur la survie des patients, il augmente significativement la longévité de la greffe pour les transplantations hépatiques a partir de foie de donneurs sains quand il est utilisé comme immunosuppresseur initial. Cette étude a été faite sur une période d'analyse de 10 ans.
D'après le professeur Goran B. Klintmalm, MD, PhD, et ses collègues du Baylor Regional Transplant Institute de Dallas/Fort Worth au Texas, c'est la plus grande expérience en date traitant du sirolimus comme premier immunosuppresseur en cas de transplantation hépatique (greffe du foie).
Les chercheurs ont répertorié les données de 1554 transplantés a l'institut entre 1998 et 2007. Les patients traités avec le sirolimus comme premier immunosuppresseur ont été identifié, et ceux n'ayant pas eu cet immunosuppresseur ont servi de contrôle pour comparer les résultats, complications et les effets indésirables.
Le sirolimus a été l'immunosuppresseur initial pour 14.9% des 1554 greffes. L'analyse des résultats montrent que, alors que le sirolimus n'a pas d'impact sur la survie des patients, il augmente significativement la longévité de la greffe, et ce, malgré une forte prévalence de contamination a l'hépatite C dans le groupe "sirolimus".
Se basant sur ces résultats, les chercheurs ont conclus que, malgré l'association du sirolimus a la cytopénie et a une hypercholesterolémie, les effets indésirables sont sensiblement les mêmes que pour le contingent "non sirolimus" et donc,le sirolimus peut être utilisé en toute sécurité comme premier immunosuppresseur pour les types de donneurs décédés.
De plus, les infections au cytomégalovirus, une complication post-opératoire de la transplantation hépatique, sont sensiblement moins fréquentes avec le sirolimus. Ces infections touchent énormément les patients qui sont immunosuppressés avec le Tacrolimus.
Dr Klintmalm note également que ce traitement est une alternative sécuritaire pour les patients qui ne tolèrent pas le Tacrolimus ou la cyclosporine et peut être même préférable chez certains patients.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Joelj 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine