Depuis septembre 2015, une nouvelle juge d’instruction, Mme Sophie Caporali, est en charge de l’enquête. Les parties civiles n’ont toujours pas pu la rencontrer, ce qui fait craindre un enlisement du dossier.
Comme le souligne Séverine Dury : « alors que je devrais me sentir épaulée par la justice française, l’inertie à laquelle je suis confrontée depuis des années m’interroge sur la volonté réelle des justices française et burundaise de trouver les assassins de ma sœur. »
Les parties civiles regrettent que les investigations des autorités burundaises ne se soient menées que lorsqu’elles sont sollicitées par les autorités françaises, notamment lors des déplacements des policiers puis du magistrat. Depuis quelques mois, le Burundi est en proie à des tensions internes et à des violences particulièrement graves suite au troisième mandat du Président. La situation se détériore de jour en jour faisant craindre l’imminence d’une crise humanitaire alors qu’on compte déjà des centaines de civils tués.
Les parties civiles demandent inlassablement que des actions concrètes et volontaires fassent émerger la vérité. Action contre la Faim et ses équipes tiennent à renouveler leur soutien à la famille d’Agnès et continueront à se mobiliser.
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