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En 2017, OUi, nous pouvons.

Publié le 28 décembre 2015 par Mister Gdec

Nous sommes en 2017. Contre toute attente, Sarkozy a retiré sa candidature tant il était rejeté au profit de Juppé, beaucoup plus populaire à droite, moins stigmatisant, et moins compromis avec l’extrême droite. Malgré les protestations d’une grande partie du PS, tant il est devenu impopulaire, Hollande se représente, et figure parmi les grands perdants, avec 15 % d’intentions de vote, derrière Juppé, Le Pen…  Mais aussi, selon les sondages, derrière une inconnue deux ans plus tôt. Issue de la société civile par le biais du militantisme associatif, son programme simple, pragmatique, compréhensible par  tous, et son passé de lutte pour les droits des plus démunis, le mal logement, le surendettement, les droits humains, emportent l’adhésion populaire, et le respect de ses adversaires.  Elle  est soutenue par une large coalition d’anciens partis et mouvements à gauche du PS, c’est à dire la quasi totalité des électeurs de gauche, ceci d’autant plus qu’elle a eu l’intelligence d’utiliser les outils modernes de partage : réseaux sociaux, blogs, consultations participatives par le biais d’internet pour recueillir les demandes et besoins de chacun.   Mais depuis quelques mois, une loi vient de porter à 55 % le pourcentage minimal obligatoire de participation pour qu’une élection ne soit pas invalidée. Malgré mes convictions, qui m’inclinent à voter pour la candidate arc en ciel de « OUI, nous pouvons« , je vote blanc. Non pas pour faire chier, comme c’est ma réputation virtuelle, mais parce que j’estime que malgré son score probablement prometteur, cette candidate n’a aucune chance de l’emporter sur le poids des habitudes, devant l’inertie populaire que je pressens si forte, et le poids des réacs.  Et comme je l’avais prévu, devant une telle possibilité offerte, l’abstention atteint un tel niveau que les deux candidats du deuxième tour, celui du FN et de LR, sont renvoyés aux oubliettes de l’histoire, et la totalité des  partis politiques sommés par le bon peuple de France de revoir leurs propositions et leur fonctionnement afin qu’ils correspondent un peu mieux à leurs attentes fortes de plus de démocratie, d’interactivité, et de transparence de la vie publique. Car les promesses jamais tenues des uns et des autres, et les actions qui vont à l’inverse de leur programme, ils en ont assez. Ils veulent qu’on leur propose du neuf, et la possibilité de révoquer leur candidat si celui-ci ne fait pas le job.

(Ceci n’est pas une fiction, mais la projection réelle et sincère de mes souhaits politiques.  Car tant qu’à rêver, Juan, faisons le pour de bon. C’est le moment. Et c’est urgent….)


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