Chaque jour en France, ce sont des milliers de patients qui attendent une greffe d’organes. Plus de 5.000 greffes ont ainsi été réalisées en 2015. Ce chiffre est-il suffisant pour sauver tout le monde ? Même si le don d’organes a considérablement augmenté ces dix dernières années, il s’avère que la demande elle aussi est en constante augmentation.
« Le don d’organes et de tissus est un acte citoyen »
En 2014 et selon l’agence de biomédecine, 579 malades sont décédés faute de n’avoir pu bénéficier d’une greffe d’organe… Un constat navrant qui nous rappelle à tous, combien il est important de donner.
Vous souhaitez faire connaitre votre avis concernant le don d’organes mais vous ne savez pas vraiment comment faire ? Alors vous êtes au bon endroit !
Faire connaître ma position vis à vis du Don d’Organes
Se procurer sa carte de donneur
Se procurer sa carte de donneur d’organes est essentiel.
Pour vous procurer votre carte, il vous suffit de vous rendre sur France-Adot.fr pour obtenir en moins de 2 minutes votre carte. N’attendez plus, c’est gratuit et très rapide.
Avoir sur vous une carte de donneur, c’est affirmer à son décès de vouloir porter secours à tous ceux qui en ont besoin.
En parler à ses proches
Pourquoi ?
Quand une personne décède et qu’elle est susceptible de faire l’objet d’un prélèvement d’organes, alors la première chose que l’équipe médicale va vérifier est que cette personne n’est pas inscrite au registre national des refus.
Si elle y est inscrite, alors aucun prélèvement ne sera alors fait. Dans le cas contraire et en l’absence d’une carte de donneur, l’équipe soignante va très rapidement dialoguer avec la famille afin de connaitre la position du défunt par rapport au don d’organes.
Voilà pourquoi il est extrêmement important que la famille et les proches soient au courant de la position du regretté.
Ces moments sont suffisamment difficiles à surmonter pour qu’il n’y ait pas en plus le poids de cette lourde responsabilité que celle de devoir décider à la place du défunt.
Dons d’organes : Les principes de bases
L’activité de prélèvement et de greffe en France, pour les organes et pour les tissus, est encadrée par la loi du 6 aout 2004 (modifiée par la loi du 7 juillet 2011) que l’on appelle plus communément la loi bio éthique.
Cette loi repose sur trois principes fondateurs :
- le consentement présumé ;
- l’anonymat ;
- et la gratuité.
Qu’est-ce que le consentement présumé ?
Cela rejoint l’idée que chaque citoyen est présupposé comme donneur. Ce qui revient à dire que la personne donne son accord au prélèvement de ses organes et de ses tissus après sa mort – sauf dans le cas où la personne s’est exprimée comme étant contre de son vivant.
Ce qui veut dire concrètement que nous sommes tous des donneurs potentiels.
« Le consentement présumé est l’expression de la solidarité nationale à l’égard des malades greffés ». Déclare Anne Courrèges, directrice générale de l’Agence de la biomédecine.
Si je ne veux pas donner mes organes ?
Dans le cas où la personne ne souhaite pas donner ses organes ou ses tissus, il a bien sûr le droit de s’exprimer contre et de le faire savoir.