Limitless // Saison 1. Episodes 6 et 7. Side Effects May Include… / Finch’s Black Op.
Et Bradley Cooper est de retour ! Bon, ce fût bref mais son retour dans « Side Effets May Include… » était forcément le bienvenu. C’est une façon de rappeler que la mythologie de la série est toujours liée à son personnage. Eddie Morra cherche quelqu’un en qui faire confiance mais Brian et les téléspectateurs peuvent-ils lui faire confiance ? Telle est la question que l’on peut se poser. Bien entendu, c’est assez facile de se laisser avoir par ce que Eddie a à nous raconter étant donné qu’il est incarné par Bradley Cooper et que l’on a forcément de la sympathie pour lui. De plus, dans Limitless le film il n’était le méchant de l’histoire alors qu’ici, son but est beaucoup plus flou et plus sombre. C’est une bonne chose que Limitless la série n’ait pas voulu rester aussi légère que le film. Il fallait faire une série beaucoup plus sombre, plus en lien avec la société actuelle et c’est l’une des vraies réussites ici. Du coup, Eddie menace la famille de Brian s’il ne fait pas ce qu’il veut. Avec ce genre de choses, Brian n’est clairement pas le genre de personnage qui aurait alors envie de s’impliquer avec Eddie. Non ? Cet épisode permet donc de faire revenir Bradley Cooper de façon assez étrange, utilisant à merveille le décor de la série en fond.
Le fait de faire cette rencontre sur un toit est une aubaine pour rappeler à la fois le caractère « illégal » de ces rencontres mais également le caractère important. Il y a une vue qui domine la ville, ce qui sous entendu forcément quelque chose d’important. La présence d’Eddie dans Limitless est une sorte de fantôme qui traverse les épisodes. Il y a quelque chose d’assez excitant quand Eddie apparaît vraiment à l’écran et c’est tout d’un coup l’impression que Limitless est une série d’une envergure légèrement différente, capable de faire venir une grande star (qui certes produit la série, ce qui est donc plus simple). Mais d’un autre côté, NYC 22 était produite par Robert de Niro mais n’a jamais fait venir l’acteur dans la série. Limitless a donc cet avantage mais Bradley Cooper vient du monde des séries, lui qui avait incarné un cuisinier dans Kitchen Confidential (une série qui avait fait un flop sur NBC), qui a été pendant un sacré bout de temps le Will Tippin d’Alias (et je ne l’oublierais jamais) ou encore Aidan dans Nip/Tuck. Quoi qu’il en soit, son influence ici est importante et pas seulement par rapport au fait qu’il était le héros du film dont Limitless est inspirée (ce qui permet de faire un véritable lien entre le film et la série), mais aussi car l’acteur est quelqu’un d’important.
Le reste de cet épisode nous permet aussi de plonger un peu plus dans l’univers du NZT et des implications que cela peut avoir dans la vie de notre héros (et pas seulement de notre héros). Si l’on ne trouve pas l’inventeur de la drogue dans cet épisode, nous apprenons tout de même que quelqu’un a envoyé la formule. Avec la fin de cet épisode, on peut imaginer que Eddie a donc bien plus à jouer dans le camp des méchants que dans le camp des gentils. J’ai du mal à croire qu’il est quelqu’un de bien en tout cas car il a énormément changé depuis le film. Brian en face c’est un peu le nouveau Eddie. Si Eddie n’a de cesse de dire qu’il est uniquement là pour tester Brian, qui a envie de le croire ? Ce n’est pas en soudoyant Brian avec quelques pilules de NZT supplémentaires que les choses vont véritablement changer. J’ai hâte de voir comment toute cette histoire va prendre forme dans les prochains épisodes car ces deux épisodes permettent de nous plonger un peu plus dans la mythologie de la série. Si l’histoire de Rebecca dans l’épisode 1.06 n’est pas assez excitante pour faire face au reste de ce qui se passe avec Brian et Eddie, ou encore le passé du NZT, j’apprécie tout de même le résultat. Avec « Finch’s Black Op », les choses sont légèrement différentes mais complémentaires avec l’épisode précédent.
Avec cet épisode, la série tente quelque chose de différent mettant en scène Brian comme s’il était en train de vivre la journée de Ferris Bueller. Cet épisode était assez sombre dans son ensemble mais cela sert une fois de plus Limitless et ce que la série nous a habitué à voir. Ce que j’ai parfois un peu de mal à cerner c’est ce que Rebecca peut incarner dans cette série. Elle est là pour justifier l’aspect policier de la série, amis d’un autre côté c’est assez sympathique aussi dans son ensemble. C’est un épisode plus sombre mais qui a aussi ses moments de légèreté, en grande partie grâce à Rebecca. Cet épisode me donne envie de voir un peu plus de l’imagination débordante de notre héros. Pour en revenir à ma référence à Ferris Bueller je trouve qu’elle a tout son sens et qu’elle n’est pas si mauvaise (et bête) que ça. Au contraire, cela permet de plonger aussi notre héros dans une sorte de dilemme. Finalement, je me demande ce que la suite de la saison 1 de Limitless nous prépare mais je suis très curieux de le découvrir. Cet épisode ne brille pas toujours mais il avait au moins le mérite d’apporter un peu de surprises.
Note : 6.5/10 et 5/10. En bref, la série continue sur sa lancée.