L'Assemblée nationale avait adopté un amendement qui imposait un référendum pour toute entrée d'un nouveau pays dans l'UE. La Turquie principale visée avait fait part de son mécontentement (De quoi j'me mêle?) :
"Il est inévitable qu'une telle approche discriminatoire soit préjudiciable à nos relations bilatérales (...) et soit dommageable à l'amitié traditionnelle entre nos peuples".
. Le Sénat a fait marche arrière et la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Haute-Chambre a supprimé l'amendement pourtant adopté par les députés. Elle communique :
"le dispositif proposé par l'Assemblée nationale (...) pourrait paraître dirigé contre un Etat ami et allié de la France, en l'occurrence la Turquie» et était «susceptible de porter un grave préjudice aux relations diplomatiques entre la France et ce pays".
Et les relations des dirigeants de la France avec son peuple, on en fait quoi? Pour faire plaisir à la Turquie, l'Etat français a décidé de changer ses lois et de museler son peuple qu'il sait par avance en désaccord avec ses intentions.