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Quand Bangle rhabille l’automobile

Publié le 11 juin 2008 par Thanh Nguyen

… en remplaçant la carrosserie par de la toile!

Bangle n’évoque peut être rien mais ces oeuvres vous ont surement tapé dans l’oeil. Responsable du Design chez la marque automobile Allemande aux 2 haricots, il fut largement décrié pour ses premières oeuvres.

Son style baroque et dérangeant dans un pays de l’uniformité, puise dans les lignes des flammes et les culs généreux (“bangle butt“). Il avait semé la controverse et inquiété une frange des fans de la firme au lancement d’une de ses premières réalisations la 5.

Depuis, les autres constructeurs ont emboité le pas copiant à foison ses flancs “comme travaillés au chalumeau ” qui apportent virilité à la caisse.

Hier fut dévoilé son dernier concept, le GINA Light. Un véhicule sur base Z8 et chassis aluminium dont la carrosserie en toile de Polyuréthane rend la voiture quasi polymorphe.

Le concept car redéfinit des pré-requis et acquis de l’automobile en redonnant aux lignes l’origine de la forme modulant ses lignes de forces au grés des plaisirs du conducteur. Il interroge sur notre rapport avec l’esthétique automobile et son importance.

Les détails qui tuent: le capot s’ouvre comme un décolleté féminin, les phares sexy en diable, les diodes arrières brillent à travers le textile, le galbe des ailes et le becquet déformables et l’intérieur mobile tout de toile tendu.

via.


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