Dragons : Race to the Edge // Saison 4 (ou Saison 2 pour les plus tatillons). 13 épisodes.
BILAN
Après la saison 3 de Dragons : Race to the Edge cet été, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à une saison 4 aussi tôt. Mais cela arrive aussi à un bon moment. J’avais besoin de retrouver une série Dreamworks. Surtout qu’après la fin de Dawn of the Croods, j’étais en manque. J’avais besoin de retrouver l’un de leurs univers, qui en plus de ça sont généralement assez bons. Ce que je craignais cependant c’est que cette saison soit moins efficace que la saison 3 car la saison 3 m’avait légèrement déçu par moment. Disons que toute la hype autour de la saison, du fait que la série arrivait sur Netflix, etc. n’a pas forcément aidé. Je sais cependant que le but de cette série est de créer une jonction intéressante entre le premier film et le second (si je ne m’abuse). C’est un point de vue intéressant qui change un peu de l’esprit des films mais aussi des deux premières saisons qui racontaient une histoire un peu différente de celle de Race to the Edge. Revenant à Berk est toujours un plaisir, d’autant plus que Croquemou (oui, c’est le nom du dragon de notre héros en français) est toujours aussi choupinou. J’ai eu beaucoup moins de mal à enchaîner les épisodes de cette saison 4 par rapport à ceux de la saison précédente. En une journée, j’ai tout englouti, sans trop faire de pauses. J’étais au fond dans l’univers, même si globalement il y a pas mal d’épisodes indépendants.
Cela devrait encore une fois faire plaisir aux enfants mais aussi aux adultes qui trouveront ici leur côté. Notamment car Dragons : Race to the Edge est une série un peu plus sombre que d’autres (notamment Dawn of the Croods pour citer la plus récente). Le deal de Netflix avec Dreamworks a permis aux producteurs de délivrer des saisons plus riches, plus surprenantes et moins filiformes. Les deux premières saisons sont loin d’être mauvaises mais ne sont pas pour autant brillantes non plus. La saison 3 a eu un peu de mal à décoller par moment avant de peu à peu se révéler. Pas facile cependant de revenir après cette saison et aussi tôt. Enchaîner autant d’épisodes d’un coup, c’est une bonne surprise cependant car je ne m’y attendais pas du tout. Le résultat est que Dragons : Race to the Edge continue de faire évoluer ses personnages, introduisant aussi de nouveaux personnages et de nouveaux dragons. Finalement, tout est fait pour que l’on prenne un vrai plaisir en regardant la suite. Les épisodes se dégustent comme des petits pains tout chaud. Une fois que l’on en a terminé un, on a juste envie d’une chose : enchaîner le suivant.
On retrouve aussi Hiccup, notre héros qui brave tous les dangers. L’un de mes épisodes préférés de cette saison est certainement le plus mignon de tous : celui avec le dragon à deux têtes qui va suivre Hiccup et Croquemou dans toutes ses aventures. C’était idéal pour se détendre un dimanche après-midi mine de rien. Je ne pensais pas prendre un aussi grand plaisir à suivre cette suite, d’autant plus que la première partie de Race to the Edge n’était pas aussi bien travaillée à mon humble avis. Certes, sur la fin de la saison 3 les choses s’étaient bien prises en main et l’on avait une série un peu moins bancales mais sans trop savoir pourquoi, je ne suis pas entré dans cette saison aussi confiant que je n’aurais probablement pu le souhaiter. Dragons : Race to the Edge sait donc rester une petite série animée efficace, prolongeant un univers déjà bien riche à sa façon. La folie des personnages (notamment Hiccup mais surtout ses acolytes) permet de découvrir de nouveaux horizons. Cette saison est un peu plus préoccupée par l’idée de nous faire voyager dans tous les sens. L’univers est donc un peu plus restreint et part moins en cacahuète, ce qui permet forcément de mieux s’imprégner de l’ensemble.
Finalement, Dragons : Race to the Edge est donc une agréable surprise qui offre pas mal de possibilités pour la suite, d’autant plus que je vois mal Netflix s’arrête à cette saison là. L’univers de Dragons : Race to the Edge est encore très riche pour prolonger d’autant plus les aventures de chacun. On a ici un vrai aventurier qui nous fait découvrir de nouveaux mondes, de nouveaux dragons, tout en conservant aussi cette année peut-être un peu plus la notion d’épanouissement, d’émancipation aussi car c’est aussi ce sur quoi porte Race to the Edge : l’émancipation de Hiccup, son besoin d’adrénaline et de partir du cocon familial afin de se forger sa propre vision du monde. Avec Croquemou il peut très bien le faire. Ce que j’espère par ailleurs (et cela n’a rien à voir avec la qualité de Dragons : Race to the Edge) c’est que l’on ne va pas se taper encore un mois de bande annonce pour la série au cinéma. J’avais fini par en faire une vraie overdose alors si on pouvait s’en passer ce serait pas si mal que ça.
Note : 7.5/10. En bref, petite saison sympathique faisait suite à une saison 3 parfois médiocre.