
Le Washington Times estime que la Chine préférera se joindre à l'opération des forces armées de Russie en Syrie plutôt que d'adhérer à la coalition internationale anti-Ei dirigée par les Etats-Unis.
Le 30 septembre dernier, la Russie a entamé les frappes aériennes ciblées contre les sites de Daech et du Front al-Nosra en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad. Depuis, les forces aérospatiales russes appuyées par des navires de la Flottille de la mer Caspienne et par le sous-marin Rostov-sur-le-Don appartenant à la Flotte de la mer Noire ont abattu plusieurs centaines de djihadistes et ont détruit des milliers d'ouvrages terroristes.
Le soutien de l'aviation russe a permis aux forces gouvernementales et à l'opposition patriotique syrienne de lancer une offensive contre les positions des terroristes. Selon l'état-major des forces armées russes, au cours de ces 45 derniers jours, plus de 150 localités ont été libérées en Syrie. L'état-major signale cependant que les djihadistes continuent de recevoir des renforts depuis la Turquie en dépit des efforts de la communauté internationale.
La coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis effectue elle aussi des frappes en Syrie, sans cependant avoir le mandat des autorités syriennes. La Russie échange avec cette coalition internationale des informations sur les vols d'avions, mais une coordination plus étroite fait défaut. En plus, l'Occident accuse la Russie de bombarder non seulement les sites des terroristes, mais aussi les positions de ce qu'on appelle l'opposition modérée. Le ministère russe de la Défense qualifie ces accusations de gratuites. Source : SputnikNews