The Grinder // Saison 1. Episode 5. A Bittersweet Grind (Une Mouture Amer).
Après deux semaines sans The Grinder, il était temps que l’on retrouve la série et sincèrement, cet épisode était à la hauteur des attentes. Cet épisode était peut-être un peu plus intéressant que les précédents, et accueille dans ses couloirs Christina Applegate. L’entrée de son personnage est assez drôle alors qu’elle se moque du titre de la série dans laquelle Dean jouait. C’est une sorte de passage meta qui permet de faire référence à The Grinder dans The Grinder (trop de The Grinder pour moi !). Quoi qu’il en soit, ce qui m’a beaucoup plu ici c’est plutôt l’utilisation des personnages dans un épisode qui parvient à mettre en scène Dean dans des aventures toujours plus rocambolesques. Rob Lowe est un acteur tellement volubile qu’il est parfois difficile de le suivre mais justement, c’est aussi ce qui donne un vrai rythme à The Grinder. Le sentiment que notre héros est une sorte d’hyper-actif lui permet justement de passer de bons moments. Dans cet épisode, nous avons toujours les mêmes problèmes qui sont traités, notamment sur la façon dont Dean tente de grandir. La présence de Christina Applegate est pour beaucoup dans cette réussite et elle forme un duo assez étonnant avec Rob Lowe. Elle apporte un peu de tendresse et de calme au milieu d’une comédie bourrée d’éléments qui cherchent à nous rappeler qu’elle est parfois un peu folle.
Mais le personnage de Gail est vraiment drôle. Peut-être aussi car Gail est une fan et qu’elle avait envie d’être pour Dean ce qu’elle n’aurait probablement jamais été si elle avait tout de suite avoué qu’elle le connaissait, qu’elle connaissait The Grinder et qu’elle était une fan inconditionnelle de la série. Dean en a marre d’être l’homme à fan, l’homme de ces femmes qui veulent faire l’amour avec lui avec un épisode de The Grinder en fond sonore tout en lui demandant de dire pendant l’acte des répliques cultes de la série. Cet épisode est en grande partie réussi car justement, le héros est plus ou moins la blague en lui-même. Dean est parfait dans le rôle de la bonne blague, de celui qui s’est fait berner en somme. Si Dean finit l’épisode seul alors qu’il avait le potentiel de le finir à deux, je trouve aussi intéressant la façon dont justement la série tente de mettre en scène le problème d’être une star de télévision et d’avoir envie d’une vie normale en parallèle. Rencontrer quelqu’un n’est probablement pas facile quand on est David Hasselhoff par exemple et que certaines fans veulent probablement coucher avec lui avec en fond sonore un épisode de K2000 ou d’Alerte à Malibu. Je suis certain que ce genre de choses existes et cette réflexion sur la célébrité est assez intelligente.
Elle permet aussi à cet épisode de sortir un peu des carcans de la comédie actuelle et de poser les bases d’une vraie réflexion. The Grinder se pose énormément de questions et pas seulement sur la célébrité mais c’est aussi la preuve qu’elle a toutes les cartes en main pour le faire. Elle maîtrise son sujet du début à la fin et c’est forcément parfait. Ce que j’aime bien aussi avec cet série ce sont les présences de Mary Elizabeth Ellis et de William Devane. Sont devenus au fil des épisodes de vraies forces dans cette série. Dans le rôle de la femme et du père, ils sont là pour apporter un peu plus de bases à une série qui peut partir dans tous les sens. Car The Grinder n’a pas vraiment de définition simpliste. Cette série peut raconter tellement de choses différentes dans un seul et même épisode que cela devient assez étonnant tout de même. Quoi qu’il en soit, en passant d’un esprit familial, à une comédie de bureau, en passant par une comédie romantique, The Grinder mélange les genres de façon savoureuse dans ce qui est probablement ici le meilleur épisode de la saison pour le moment. Si vous ne le saviez pas encore, The Grinder a été confirmée pour une saison complète de 22 épisodes ce qui me peut que me plaire quand on voit à quel point cette comédie est probablement la meilleure nouveauté du genre de la saison.
Note : 8.5/10. En bref, meilleur épisode jusqu’à présent.