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Critiques Séries : Limitless. Saison 1. Episodes 10 et 11.

Publié le 17 janvier 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Limitless // Saison 1. Episodes 10 et 11. Arm-ageddon / This is Your Brian on Drugs.


Au fil des épisodes, Limitless s’est révélée être une série de SF. Disons que pour moi Limitless est une sorte de dystopie dans un monde où une drogue magique peut régler pas mal de problèmes. Ce que l’on découvre aussi au fil des épisodes c’est que la mythologie de cette série est beaucoup plus large qu’elle ne le laissait sous entendre dans son premier épisode. Le pilote n’est probablement pas le meilleur exemple de ce que Limitless peut faire, et l’épisode le plus fun (le 1.09 dans mes souvenirs) n’est pas non plus le meilleur exemple. Ce que Limitless sait faire c’est raconter des histoires policières avec un angle à la fois ludique mais pas trop, gardant à l’esprit qu’il faut aussi créer des mystères tout autour et complexifier un peu son récit. Boyle est clairement au centre de « Arm-ageddon », ce qui démontre encore une fois à quel point le plus important dans Limitless ce n’est pas forcément Brian et son NZT, mais aussi les autres personnages. Alors qu’il vient à la rescousse d’un ancien militaire et ami à lui qui est accusé de meurtre, il demande à Brian de l’aide afin de prouver que le bras prosthétique de son ami a été hacké afin de commettre un crime. C’est tout de même sacrément tordu comme idée et pourtant, tout l’épisode repose là dessus.

C’est ce qu’il y a de plus magique et intéressant là dedans. Limitless nous démontre qu’elle a une capacité à se renouveler de plus en plus et à chaque nouvelle enquête. Tout au long de cet épisode on a l’impression de découvrir une toute nouvelle série, quelque chose de légèrement différent et fun à la fois. Mais cet épisode a beau utiliser Boyle de façon assez intelligente, ce n’est pas ce qu’il y a de plus important pour autant. J’ai largement préféré « This is Your Brian on Drugs ». Ce dernier est découpé en plusieurs parties en changeant constamment de point de vue tout au long de l’épisode. On va en apprendre sur l’histoire de nos personnages préférés mais c’est aussi la première fois de l’histoire de Limitless que l’on plonge dans l’histoire de Mike et Ike. On avait besoin de savoir qui sont ces personnages mine de rien et je crois que c’est ce que nous offre cet épisode. Jusqu’au cliffangher de fin (qui est tout de même assez excitant pour la suite), je trouve que l’épisode sait rester efficace en son genre. Ike n’est peut-être pas le meilleur des agents (pas le plus brillant des étudiants à Quantico et quand il était en Alaska il s’est endormi en plein boulot) mais peu importe, c’est un personnage que la série parvient à utiliser de façon judicieuse.

L’histoire de ce vol et de tout ce qui va arriver par la suite est vraiment étrange, peut-être car justement Limitless nous raconte son histoire depuis divers points de vue. Mais justement, c’est aussi ce qu’il y a de plus intéressant là dedans et ce qui fonctionne particulièrement bien. En cassant complètement la mécanique classique d’une série policière traditionnelle, Limitless s’avère être une vraie avancée dans le monde des séries procédurales. Cela fait plaisir de voir ce genre de séries éclore et j’ai hâte de voir les prochains épisodes. Surtout que là, ce dernier épisode de l’année est une vraie avancée dans la saison, dans les relations entre les personnages (en l’occurence celle de Mike, de Ike). En utilisant tout un tas de petites trouvailles, cet épisode s’avère être finalement quelque chose de particulièrement jouissif voire délirant et pour tout vous dire, cela fait vraiment plaisir à voir. L’épisode prend réellement sens (et intérêt) par la suite, une fois que l’intrigue de la semaine est vraiment lancée. Si l’épisode porte le nom de Brian, ce dernier n’est pas le personnage le plus présent de l’épisode (ou en tout cas, beaucoup moins que d’habitude), alors que Limitless opte pour une organisation narrative différente. C’est aussi pour cela qu’en grande partie cela a fonctionné. Surtout pour Boyle, Mike et Ike.

Note : 6.5/10 et 8/10. En bref, Limitless continue de démontrer que les limites de la série procédurales sont loin derrière.


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