Toujours à la recherche du “bonheur”

Bon, rechercher le "bonheur" c'est un peu exagéré. Mais pour faire court c'est déjà pas mal. Dans les faits ça serait plutôt "toujours en quête de bien être" et "comment trouver un chemin vers l'acceptation de soi", mais je trouve ça beaucoup trop long comme titre.

Bref.

Je cherche.

Je ne dis pas que je trouve, mais au moins, je cherche.

Je lis, je tâtonne, j'explore des débuts de solutions.

Mais je ne suis toujours pas convaincue !

En fait on est beaucoup à chercher et pas mal aussi à proposer des explications et des solutions en tous genres...

Parmi celles qui cherchent, ou qui se posent le même genre de questions, j'ai été très touchée par le témoignage de La Mite Orange dans son article si bien nommé "Gros corps malade". C'est une histoire qui nous parle (qui me parle en tous cas), qui pourrait être la notre. S'imaginer qu'on est "hors norme" alors qu'on très bien et finir par gagner des kg en trop qui jusque là n'étaient qu'imaginaires...

Mais ce qui m'a le plus frappée dans son récit, c'est l'importance (j'ai même envie de dire la responsabilité) de son entourage. Comment peut on dire des choses si dures et si culpabilisantes que " Ha c'est bien, t'es bien là, t'es quasiment parfaite! " ???? Je ne comprends pas. Est-ce si difficile de dire à une jeune femme/une ado/ou même une enfant qu'elle est juste toute jolie et mignonne comme elle est ???

Et puis je trouve aussi qu'elle parle très bien de ce "sentiment de protection que lui apporte sa carapace". Ça ne vous fait pas ça à vous aussi parfois, d'avoir le sentiment que nos kilos nous protègent ?

Voilà. Le récit de La Mite Orange ne s'arrête pas là. C'est une belle histoire et à n'en pas douter une femme courageuse. Je vous invite à aller la lire. Vous verrez, c'est inspirant.

Voilà, grâce à la blogosphère on se sent moins seule. Même si nos histoires et non difficultés ne sont pas exactement les mêmes, ça fait du bien de lire ce que d'autres traversent et surtout de voir qu'au bout du chemin il peut y avoir un mieux, que ce n'est pas une fatalité de se sentir mal dans son corps .

De fil en aiguille et de clic en requête, je suis aussi tombée sur une page de Wiki How (mais par qui a-t-elle été écrite, mystère) : Comment accepter son corps. Très bien faite, très bien construite et même joliment illustrée ce qui rend sa lecture encore plus agréable.

La page est divisée en 5 parties :

Apprendre à neutraliser les pensées négatives
Se concentrer sur les choses positives
Gérer les influences négatives
Se fixer des objectifs et faire des changements
Toujours prendre un certain recul

Si j'ai apprécié l'idée de se concentrer sur des choses positives et celle de prendre du recul , je suis plus mitigée sur celle qui conseille de se fixer des objectifs, car là encore, on nous conseille de quelques kg si on se trouve en surpoids...

Avoir un "poids de santé, médicalement acceptable" est indéniablement une bonne chose pour notre corps, mais ça n'est pas toujours suffisant pour notre tête. Passée une certaine satisfaction d'avoir perdus les dits kilos, qu'arrive-t-il dans notre petite tête ? On se retrouve tenté(e) de vouloir en perdre encore davantage ou on découvre avec tristesse et désenchantement que perdre du poids ne change pas notre insatisfaction face à notre corps...

Du coup la piste la plus intéressante que je retiens sera davantage l'idée qu'il "faut" se faire plaisir, ressentir des sensations agréables avec notre corps, pour en faire un bon compagnon de vie.