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Et soudain le néant

Par Lise P. @Fichupoeme

C'est comme au ralenti, comme dans l'infini des meilleurs de brisures de verres qui s'arrêtent en plein vol. C'est beau. L'éclat des lumières ne laissent aucun doute sur les frissons sanglants qui en découlent. Les larmes suivent après un sanglot retenu par le ventre, le fond du ventre, lourd et puissant. L'écharde dans ton coeur te blesse quand tu respires les broussailles des pensées. Ce n'est qu'au moment de rendre les armes que tu te souviens de la douceur du foyer. La chaleur des pierres comme un brasier dansant. Et soudain le rire d'un enfant.

Cette entrée, publiée dans Poèmes, est taguée danse, drame. Bookmarquez ce permalien.

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