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Le business des vanités, par Julien Oeuillet – Un livre à ne pas lire !

Par Dedicaces @Dedicaces

Voici les extraits d’une critique virulente écrite et publiée par Royauté-News au sujet du livre intitulé « Le business des vanités », écrit par le journaliste Julien Oeuillet :

1507-1En dehors de généralités, dans ce livre Le Business des vanités on ne trouve rien de plaisant. Il est un véritable concours de contre-sens, un record d’amalgame de « vérités » sans doute jamais ramassées par un auteur visiblement hargneux et dont le style ne laisse pas rêveur. Les amateurs jugeront que sa lecture ne mérite aucun détour, les profanes ne pourront faire avec lui leur initiation. Le syncrétisme associé à une intention de brocarder pour le moins, de déconsidérer, surtout, alliés à un humour de sole, qu’on prêterait à une belote d’amicale laïque et qui n’amuse sans doute que son auteur : L’abbé mousse papam ; Faites l’armoirie, pas la guerre ; Le grand-duc aimait les frites ; La princesse barbue …
(…)
On apprend dans ce livre que la famille de l’ancien président français souvent nommé par ses initiales à trois lettres serait… du Béarn (!!!). Rien n’est dit en substance sur la famille, sinon un concentré mal raconté, tronqué de surcroît, des laïus journalistiques habituellement non informés et que l’on a lu cent fois. Mais citer cette famille, ni sur celle de Villepin, puisqu’elles sont habituellement de service dans ce type d’exercice, n’est qu’une stratégie bancale et le moyen de médire gratuitement. On trouvera aussi qu’Edmond Blanc, dont l’œuvre d’entrepreneur génial est saluée par tous, y est qualifié « d’aventurier actif aux alentours de l’année 1900 ».

En tout, un livre indigeste. (…) Confusion, mélange ; après tout, ce livre est contemporain… Tout est au-delà de l’à-peu-près. Les citations recueillies sont à placer au concours hors catégorie. Les amis de l’Ordre de Malte, qui ne liront pas de toutes façons ce livre, apprécieraient qu’on vilipende la famille de celui [le Bailli de Pierredon] qui a hissé leur Ordre en France à la position où il est parvenu : l’homme qui a trouvé bon de se confier est un membre responsable de l’ANF1. Au sujet de l’ANF, l’auteur affirme que tous les aristos français y sont inscrits… A elle seule cette bêtise prouve son ignorance du sujet.
(…)
En définitive, plus que très léger dans le contenu malgré des précisions intéressantes sur la manière dont opèrent des  marchands de rêve, vide pour les informations que l’on s’apprêterait à découvrir enfin, se persuadant de continuer la lecture parce qu’on est d’astreinte sur le Site, propos rapportés de tout ce que l’on (c’est-à-dire tout le monde) connaît déjà mais en raccourci et en pire ! Parler du Docteur Petiot, de la ‘Pataphysique, ou de l’Eglise Anarchique, atteint le must des références dont use l’auteur très sérieusement.
(…)
Le rappel insistant de sa qualité de « prolo » par l’auteur ne devrait pas, tout au contraire, le dispenser de l’effort de sérieux intellectuel dont les ouvriers s’honoraient il n’y a pas si longtemps… et s’honorent toujours. Mais l’envie est peut-être le moteur principal de cette diatribe qui part dans toutes les directions. Il déclare, au sujet de ceux qui ne se prennent pas au sérieux, que « cela permet de se vanter plus fort ». L’ange (?) exterminateur Oeuillet semble mordu au pistil. Décidément, rien ni personne n’échappe à sa vindicte. Ainsi son livre ne trouvera pas grâce lui non plus, et ce sera très bien comme ça.

En un mot, « Le business des vanités » est un livre à ne pas lire !

  • La critique intégrale sur le site de Royauté-News : www.royaute-news.com

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Classé dans:- Critique littéraire

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