Nashville // Saison 4. Episode 7. Can’t Get Used to Losing You.
Tuer un personnage dans une série c’est quelque chose qui peut simple comme compliqué. Dans Nashville, ce fût aussi surprenant que simple de tuer un personnage que tout le monde détestait. Et pourtant, le personnage n’avait pas terminé de nous raconter des choses. Je suis persuadé qu’il y avait encore des tas de choses à faire et c’est aussi perdre un vilain. La série a besoin d’un méchant, de quelqu’un de plus machiavélique que les autres. Si elle perd ça, elle perd aussi l’un de ses attraits. Quoi qu’il en soit, Nashville est un soap et elle ne compte pas se laisser abattre. La mort de Jeff est donc terrible mais d’un autre côté, cela permet d’ouvrir de nouvelles possibilités. Le truc c’est que les versions se contredise : d’un côté Jeff aurait pu se suicider car il se serait fait virer et aurait de nombreuses dettes pendant que Layla pense tout le contraire et qu’ils faisaient même des plans pour le futur. On sait pertinemment ce qui se passait pour Jeff alors qu’il devenait le nouveau PDG. C’était une belle promotion pour lui. Mais la seule personne capable de dire ce qui c’est passé c’est Juliette et cette dernière est au fond d’une bouteille (ou de plusieurs) d’alcool et complètement perdu. Il faut dire que le choc qu’elle a vécu sur le toit ne pouvait pas vraiment lui faire du bien et cet épisode cherche à mettre le personnage dans des conditions encore plus extrêmes.
C’est une bonne idée que de plonger la vie de Juliette au sein d’un cauchemar dont il est impossible de se réveiller. Cela reste assez fun à suivre et Hayden Pannetiere est parfaite. Je me demande cependant comment cela va bien pouvoir évoluer d’autant plus que l’actrice va entrer en thérapie pour son traumatisme post-partum. Un peu comme les délires du personnage dans Nashville, l’actrice a le baby blues. Quoi qu’il en soit, c’est bien pire dans Nashville que dans la vraie vie de l’actrice. Ce que cet épisode tente de développer en parallèle c’est aussi l’histoire de Luke alors que ce dernier se retrouve maintenant remis en cause. Son intégrité est questionnée et sa relation avec son fils est catastrophique. C’est assez fun de voir que Luke est lui aussi en train de payer les pots cassés. Sa relation avec Rayna ne s’est pas très bien terminée l’an dernier (et cela peut se comprendre) mais d’un autre côté, ce que je trouve d’assez fun c’est le fait que Luke se retrouve au fond du trou, comme beaucoup d’autres personnages de la série ces derniers temps. C’est comme si Nashville ne voulait pas que quelqu’un soit heureux dans cette série. Même Scarlett a eu de quoi faire pleurer dans les chaumières et son intrigue ne semble pas prête de trouver une fin sereine quant à Rayna, elle va se clasher avec Deacon.
Ce couple que Nashville semble vouloir heureux a toujours quelque chose à se reprocher. L’idée que Deacon ait un nouveau business ce n’est pas forcément du goût de Rayna. Enfin, c’est plutôt la personne avec qui Deacon veut s’associer qui n’est pas du goût de Rayna. Si je trouve cet épisode parfois un peu long à la détente, globalement il y a de bonnes idées pour confiner encore un peu plus les personnages et l’univers de la série. Il y a de bonnes surprises et elles se développent de façon assez intelligentes. Je ne peux que demander des choses comme ça pour les futurs épisodes. Ce qui manque maintenant c’est une sorte d’unité dans le tout. Les intrigues partent un peu dans tous les sens et j’ai l’impression que Nashville ne cherche plus à lier les personnages entre eux comme elle pouvait le faire lors de sa première saison quand l’histoire de Juliette et Rayna était liée ou encore tout ce qui se passait avec Avery, Gunnar, Scarlett et Deacon dans ce bar. Je pense sincèrement que cette série a besoin de choses de ce genre là mais qu’elle ne se donne plus les moyens de le faire. La grande tournée de Rayna et Juliette est l’un de ces trucs qui me manque terriblement par exemple. Mais je ne peux pas non plus en vouloir à la série d’abandonner certains trucs.
Note : 5/10. En bref, rien d’exceptionnel juste du Nashville très classique.