The Goldbergs // Saison 3. Episode 7. Lucky.
Si j’ai tendance à trouver le fait que Bev n’arrive pas à voir ses enfants grandir un peu répétitif, cet épisode était drôle et sans trop savoir pourquoi il m’a fait passer un agréable moment. Ce n’est vraiment pas facile d’être une mère de famille c’est sûr. The Goldbergs nous le démontre depuis le début : Bev a beau être mère, elle a du mal lâcher ses enfants dans le monde car elle a peur pour elle. Du coup, cette semaine l’épisode est centré sur Erica. Cette dernière a beaucoup changé depuis le début. Elle est maintenant capable de passer des pyjamas party à discuter des mecs et de tout un tas d’autres choses. Puis un jour elle va se retrouver sur un parking et quelqu’un va lui proposer d’acheter de l’alcool. Le seul truc c’est que c’est un flic et qu’il va les arrêter pour avoir tenté d’acheter de l’alcool. Je trouve que c’est un peu abusé que d’arrêter des jeunes là dessus : on les tente avec quelque chose savent interdits. Et je suis certain que cela se passe encore de nos jours. Imaginez vous n’avez pas 21 ans, vous avez envie d’alcool car c’est interdit mais vous n’avez jamais voulu vraiment en acheter. Du coup, c’est arrêter des gens pour pas grand chose. Quoi qu’il en soit, après avoir poussé mon coup de gueule contre les forces de l’ordre américaine, « Lucky » est aussi un épisode qui permet à Erica et Bev de se retrouver après s’être séparées.
Car si Erica et Bev ne partagent plus autant de beaux moments qu’auparavant, c’est aussi car Erica a grandi. Mais cette dernière n’a pas pour autant oublié sa mère. Erica n’a donc pas envie que Bev ait quoi que ce soit à faire avec sa petite soirée pyjama mais Bev a décidé de cacher une caméra et c’est la parfaite idée afin que Bev puisse participer à la vie de sa fille. Car oui, Bev participait aux soirées pyjamas de sa fille quand elle était encore plus jeune. Bien entendu, Bev va se faire gauler par sa fille en train de l’espionner. C’est terrible car au fil des années, Bev ne semble pas comprendre qu’elle ne peut pas être toujours aussi protectrice avec ses enfants. Car c’est un geste de mère protectrice, qui voit ses enfants lui échapper et qui décide ainsi de les retrouver par une opération assez simpliste : les espionner. Mais ce n’est pas forcément malsain puisque de toute façon Bev ne cherche pas à gronder sa fille, juste à partager un moment de la vie de cette dernière. L’épisode est bourré de tout un tas de choses faits pour nous emmener à la morale finale et pourtant, malgré le fait que cela soit un peu lourde d’un point de vue narratif, il y a quelque chose qui dans cet épisode fonctionne et qui nous permet de l’apprécier véritablement.
C’est cette relation qu’il y a entre Erica et sa mère. Cet épisode s’amuse aussi avec Pops alors que ce dernier n’a pas conduit depuis deux ans et qu’il est maintenant sans permis. Son but était simplement d’aller chercher Erica et l’amie de cette dernière sauf que Erica ne s’est pas rendue compte que Pops ne pourrait pas conduire. Pops est toujours là pour aider ses petits enfants. C’est d’ailleurs un grand-père lui aussi un peu protecteur (mais pas dans le même sens que Bev dans le sens où Pops a compris que Erica a grandi). D’un point de vue du reste de l’épisode, l’histoire de Barry, de Murray et de ce chien n’a pas de grand intérêt. Au contraire, je trouve que c’est même assez décevant dans son ensemble. J’aurais tellement apprécié que cette série utilise un peu mieux Barry et Murray mais non, ils font les choses de la façon la plus ennuyeuse qu’il soit. Du coup, c’est dommage d’avoir une intrigue aussi faible que celle-ci en parallèle d’une intrigue certes facile et classique mais aussi touchante et attachante. Je reste en tout cas persuadé que The Goldbergs est la meilleure comédie actuellement diffusée sur les networks. Il n’y a pas à tortiller, rien à redire sur toute la ligne.
Note : 7/10. En bref, Erica et Bev apprennent une leçon.