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Saga Star wars : lecture ésotérique de la Guerre des Etoiles (7 sur 7)

Publié le 26 janvier 2016 par Cajj

Conclusion : le Réveil de la force ou celui du côté obscur
Le nouvel épisode n’est pas décevant, même s’il n’est pas innovant. Les images sont belles, l’action soutenue, les nouveaux personnages de qualité.
Je le trouve moins riche en ésotérisme, plus dans la superficialité des choses.
Néanmoins si certains voient Luke et Lucas comme un seul et même personnage, d’autres comme Guillaume Champeau proposent une lecture analogique de Rey (l’héroïne) et JJ Abrams (le réalisateur). Elle/il est au milieu des ruines de la trilogie et Disney via BB-8 vient lui demander de ressusciter tout ça et il/elle finit par accepter.
Hors l’épisode d’Excalibur (ou de l’épée de la roche), je n’ai pas vu grand chose de nouveau.
Il y a des clins d’œil nombreux aux épisodes de la trilogie. Il y a des tentatives d’évolution : Kylo Ren franchit une étape de plus que Dark Vador en tuant le père. Faut-il voir dans l’absence de gris dans l’univers du Premier Ordre (contrairement à l’Empire) au bénéfice d’un noir très profond, l’absence totale de Lumière, de Force et de Bien ? Egalement, Finn pose la question de la condition de clones : avons-nous le droit, la possibilité et le devoir de dire non à une hiérarchie et d’affirmer sa condition d’homme ; cela renvoie aux petites mains serviles du communisme et du nazisme.
Par contre, posées sont des questions : qui est Rey ? Pourquoi Kylo a basculé ? Quel ce chef du Premier Ordre ? Le deuxième épisode sera-t-il celui de la victoire (provisoire) du Premier Ordre ?
Malgré tout, à l’heure du terrorisme, la réflexion sur l'hubris et la diké ne peut que nous interpeller. Dans un monde sans dieux –qui caractérise celui du film– un monde de la raison totalement autonome, l’homme devient la mesure de toute chose. Il peut se prendre pour l’infini, tout n'étant qu’immanence et lui en premier. Mais en affirmant qu'il existe un principe qui nous dépasse, une dimension transcendante, symbolisé par la Force, nous posons que l’homme est du côté du fini et que la mesure ordonne notre espace de vie. Ce n'est pas le cas de Darth Vader pour qui il n'y a plus de limite. En ceci il représente sans doute pour une part les tyrans modernes avec leur guerre et leur génocide. Mais le monde d’aujourd’hui abrite aussi une « hubris douce » : monde désorienté, pathologie psychologique du quotidien. Je dois compléter le propos en ajoutant qu’en contrepoint, il existe aussi une folie meurtrière qui convoque Dieu pour justifier toutes ses exactions contre l’humanité (Daech, la saint Barthélémy…).
Si nous y réfléchissons, il y a peut-être à distinguer ceux qui s’inscrivent dans une spiritualité, ceux qui se définissent comme des cherchants qui cherchent à s’élever, et à l’opposé, ceux pour qui la Parole divine est comprise avec fanatisme et sectarisme pour une application dogmatique.
Je n’invite pas les fans à allez le voir. A l’heure où ces pages s’impriment ce sera fait.
Merci d’avance à ceux qui voudront faire des contributions.

CAJJ


Bibliographie sélective :
Guillaume Champeau, 24 décembre 2015, www.numerama.com
Revue des deux mondes, octobre 2015
Philosophie magazine, HS n°27, Star wars
PG Sansonetti, émission BOB VOUS DIT TOUTE LA VERITE


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