Démission de Taubira

Ce gouvernement n'est plus de gauche, mais alors plus du tout, et sans remords. Il a perdu avec Taubira toute conscience morale, toute éthique au profit d'une mainmise autoritariste vallsienne assez inquiétante. La droite se réjouit, bien sûr, arguant un laxisme sorti d'on ne sait quel chapeau (les prisons n'ont jamais été aussi remplies). Taubira avait sans doute une certaine morgue par trop mondaine que, personnellement, je n'aimais pas. Elle a commis des maladresses et proféré de honteux mensonges comme tous ministres de cette étrange république vacillante. Mais elle incarnait la gauche des "grandes valeurs" que nos maquignons vélléitaires lapident à grands coups de tout sécuritaire et de n'importe quoi économique. On va pouvoir enfin détricoter cette constitution sans culpabiliser aucunement et prolonger ad æternam cet état d'urgence crypto totalitaire où la justice est un addenda décoratif. Par delà le personnage fortement clivant, Mme Taubira, c'est effectivement la conscience morale de la gauche qui s'efface. Quid pour l'incarner de nouveau ?

Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l'éthique et au droit. ChT

- Christiane Taubira (@ChTaubira) 27 Janvier 2016

Au gouvernement comme en dehors, Taubira a cette capacité absolument indispensable à faire chier les cons. Je t'aime Christiane.

- L'Humour de Droite (@humourdedroite) 27 Janvier 2016

Voyons voir qui se frotte les mains...Ah oui ! Quand même !!!