A.W.O.L.
Saison 4, Episode 11/23
Diffusion vo : The CW – 27 janvier 2016
John Diggle et sa femme se retrouvent impliqués dans une histoire de l’Argus qui voit le retour d’une ancienne connaissance de John et Andy…
Le point positif : pas de flashback sur l’île. Et cela fait de cet épisode un grand épisode. … Non, je déconne.
C’est donc l’heure de l’épisode annuel sur Diggle et son passé et forcément, du fait de la faible exploration de celui-ci, c’est bien plus passionnant que Oliver se faisant fouetter torse nu sur l’île. Et pourtant, ce n’est pas non plus hyper captivant. L’intérêt réside surtout dans le rapprochement entre John et Andy. La semaine passée, John tentait l’approche frangins plutôt que coups d epoing et ça semblait marcher. Un cheese burger plus tard et les voilà redevenus super frangins. Et vu le déroulement archi prévisible de l’ensemble, je fus quelques peu déçu à la fin de l’épisode en ne voyant pas une micro scène montrant Andy appeler quelqu’un pour dire que ça y est, il a gagné la confiance de son frère et que l’infiltration est réussie. Qui sait ? Peut-être pour la semaine prochaine.
Enfin je suis méchant parce qu’il reste tout de même un truc que je n’avais pas vu venir : la mort d’Amanda Waller. Bon, je pense qu’on va nous la faire revenir un jour avec une excuse du clone ou de l’androïde, un truc dans le genre mais là, on sent quand même fortement la mort nécessaire pour éviter d’avoir une double version de Amanda avec celle du film Suicide Squad (qui me fait très très peur. Je ne le sens pas du tout ce film. Je doute qu’il soit aussi fun que le film animé Assaut sur Arkham). Et même si je n’appréciais guère la version Arrow de Waller qui était insipide, elle méritait quand même une mort plus classe qu’une balle dans la tête par Erik Palladino, l’acteur qui était l’inoubliable Dave Malucci dans Urgences.
Pendant ce temps-là, Felicity doute et cherche sa place. C’était un passage obligé pour la geekette de l’équipe. Là encore, c’est très linéaire et très prévisible. Et assez mal écrit en plus. Il y avait mieux à faire avec ses visions de Felicity la punkette, celle qu’elle était, celle qu’elle est devenue et celle qu’elle veut être. De toute façon, on sent vite les limites des dialogues clichés de l’ensemble lorsqu’on a un personnage qui sort comme ça : « superbe discours », comme si les personnages essayaient de se convaincre et nous convaincre que ce sont des paroles inspirées et inspirantes. Et donc au final, sans surprise, Felicity reprend tranquillement son rôle de geekette de l’équipe, avec son propre nom de code : Overwatch, parce que Oracle est déjà pris. Ok, si tu le dis.
En vrac :
– J’adore comment Oliver annonce le plus normalement du monde que Barry peut voyager dans le temps.
– C’est sympa les doublures cascades mais évitez de faire un gros plan sur la doublure de Théa, ça se voit trop. (capture ci-dessus)
– J’ai du mal à voir une vraie personne dans la situation de Felicity faire aussi vite des blagues sur sa condition (« oh, faudra mettre une rampe »)
– Je crois que je suis devenu accro à Ryan Robbins. Heureusement que j’ai eu ma dose dans X-files 10.02 sinon là, je serais en pleine convulsion, la bave aux lèvres à cause du manque.
– J’aime le petit détail qui tue : les signaux de l’équipe ont leur petit nom attaché sur le radar de Felicity ^^
– J’aurais aimé que Felicity ne redevienne pas tout de suite comme avant et qu’elle passe par une phase dépressive et qu’elle reprenne son look d’avant. Et s’ils avaient fait ça, je suis sûr que je serai en train de m’en plaindre dans cette review ^^
Mon impression :
Comme trop souvent, la série semble en automatique et déroule son épisode sans surprise et sans véritable approfondissement. Ça reste divertissant mais c’est trop limité.