Magazine High tech
La série de jeux de rôles d'Atlus m'était plutôt méconnue avant que je ne me lance directement sur son quatrième épisode, bien qu'ayant joué à sa série dérivée Persona avec son remake PSP du premier opus (j'ai aussi acheté Persona 4 sur Vita, mais pas encore lancé). Bref, MegaTen et son univers ne me sont pas très familiers quand je télécharge Shin Megami Tensei IV sur ma 3DS, et je ne m'attendais pas à prendre un tel pied dans ce monde en proie aux forces démoniaques.
On commence gentiment dans un Japon féodal fait de royaumes et de samuraïs pour les protéger, et le héros que nous incarnons - du nom de Flynn - vient d'être recruté par l'armée locale. Avec ses camarades fraîchement arrivés également, il apprend à combattre les démons qui sévissent dans les sous-sols de la cité, avant de se retrouver dans un Tokyo contemporain dominé par ces ennemis.
Lors de nos déplacements, la carte des lieux se dessine au fur et à mesure de notre progression, affichée en permanence sur l'écran du bas de la console (très pratique!). Sur celui du haut, notre perso se bouge dans un environnement en full 3D, les ennemis étant ici visibles et donc évitables si nécessaire. Plusieurs sites protégés nous attendent sur notre chemin - l'équivalent des villages dans les autres RPG - où l'on va se reposer, acquérir de nouveaux armements et pouvoir accepter de multiples quêtes annexes. Le système de combat est un bon vieux tour par tour sans limite de temps, avec un max de quatre combattants.
Le jeu, tel Pokemon ou Dragon Quest Monsters, demande au joueur de recruter les monstres ennemis afin d'en faire des alliés; les quatre combattants étant en fait Flynn associé à trois démons alors intégrés à sa troupe. Pour les rallier, il nous faut les convaincre par de bonnes paroles et quelques cadeaux (items, HP, MP...). Ils évoluent ensuite de deux manières: montée en niveaux grâce aux points d'expérience et fusion. Le but étant d'avoir avec soi la meilleure équipe possible au plus haut niveau (ne pouvant dépasser celui du héros), les fusions sont alors légion; et le nombre de monstres à capturer/créer est juste admirable!
Le périple s'annonce très long - j'approche de la trentaine d'heures - l'histoire principale étant simple mais intéressante, les missions secondaires extrêmement nombreuses tout comme les lieux à explorer, et la liberté de mouvement réelle (qui ne s'est pas perdu à Tokyo?). Le jeu n'est pas des plus faciles - certains boss sont assez retords - mais j'y adore le fait de créer une équipe unique. Alors oui, c'est en anglais, seulement en démat', mais ça ne m'a coûté que 10€ (je ne sais pas si la promo eShop est toujours en cours) et même à plein pot il n'y avait pas d'arnaque. Fans de J-RPG, allez y sans complexes.