5 tendances à ne surtout pas manquer en 2016 pour améliorer son référencement

Publié le 03 février 2016 par Frederic Canevet @conseilsmkg

1 – Le mythe de l’article de moins de 500 mots est mort…

On voit encore dans beaucoup de préconisations SEO le fait d’écrire des séries d’articles de 500 mots pour se positionner sur des expressions.

Or, si cela n’était pas faux par le passé, c’est devenu moins vrai en 2016.

D’une part parce que de nombreuses entreprises font déjà des articles plus longs, mais aussi (et surtout !), parce qu’il est difficile d’apporter beaucoup de valeur ajoutée en 500 mots.

Or pour obtenir des liens externes, il faut apporter de la valeur ajoutée pour obtenir des tweets, des liens, un temps de lecture long sur une page…

C’est pourquoi il ne faut plus se limiter sur une quantité de texte, mais au contraire de concentrer pour apporter un maximum de valeur ajoutée (cf également cette interview sur la fin du diktat de la création de contenus).

Cette valeur ajoutée peut faire 250 mots, ou 2500 mots… voire une seule image ! La seule condition est d’être original et pertinent.

Ceci explique que dans la plupart des cas, ce sont les articles les plus longs qui sont les mieux référencés, car ils apportent plus de valeur ajoutée.

On retrouve cette idée dans l’étude SEO Moz 2015 sur les facteurs influençant le référencement d’un site.

A retenir : ne faut pas compter en mots, mais en termes de valeur ajoutée (textes, vidéos, images…) ou de point de vue original. Mais cela ne veut pas dire que « plus c’est long, plus c’est bon »… mais que plus vous apportez de la valeur ajoutée, et plus vous le ferez connaître, plus votre référencement en sera amélioré. En même temps, un but à atteindre consiste à avoir une Unique Selling Proposition et un ton qui soit unique sur le marché, afin de vous poser comme une des références dans un domaine.

2 – L’audit permanent de contenu reste une des clés en SEO.

Dans la continuité du point 1, il est indispensable de faire un audit initial, puis de lister régulièrement les contenus produits par l’entreprise.

Au départ, l’audit initial permet d’identifier du contenu qui va pouvoir être ré-utilisés (ex : textes thématiques, powerpoint, vidéo, fichiers excel…).

Ensuite, l’audit contenu (via des rendez-vous réguliers avec le marketing et les commerciaux), permet d’identifier des nouveaux contenus qui pourront être utilisés pour générer du contenu, ou alors pour générer des liens vers le site internet.

Cependant, ces contenus doivent apporter de la valeur ajoutée aux clients et aux prospects, par exemple une réponse à une demande régulière, une nouvelle tendance de fond…

Un bon moyen est de discuter avec les commerciaux sur comment ils ont obtenus leurs 10 derniers dossiers (besoins, expressions utilisées…), ou alors d’utiliser les transcriptions d’un chat en ligne.

Par exemple, si des questions reviennent régulièrement, alors le SEO devra créer du contenu en phase avec ces demandes.

Le SEO sert alors non seulement à attirer des prospects, mais aussi à améliorer la conversion des visiteurs du site web en répondant à leurs interrogations (ou en donnant aux commerciaux, agents du chat… des contenus pour convaincre les prospects de commander).
J’en discutais avec un consultant de l’agence Primelis, contactée pour obtenir quelques informations pour la rédaction de cet article, qui me confirmait cette nouvelle “dimension” du référencement : “Aujourd’hui, on ne rédige plus du contenu juste pour faire du volume. Chaque page d’un site doit répondre à une demande. Google prend de plus en plus en compte l’expérience utilisateur dans ses critères de positionnement. De fait, un bon contenu SEO est un contenu optimisé pour les visiteurs autant, si ce n’est plus, que pour le moteur. C’est ce qui fait la spécificité – et parfois la complexité – de la rédaction SEO
A retenir : Ecrire du contenu sur des mots clés et expressions les plus tapées c’est bien, mais il faut en plus écrire du contenu pour transformer les prospects en clients. L’écoute des besoins, des attentes… est dès lors crucial. Un bon référenceur doit dont travailler en équipe avec son client, et non pas seul dans son coin.

3 – Le Mobile va devenir incontournable.

Cela fait 10 ans que l’on dit que cette année sera l’année du mobile… mais cela devient de plus en plus vrai.

Il suffit pour cela de regarder le trafic de son site internet, et si cela ne suffit pas, sachez que Google a déjà mis des avertissements aux éditeurs de son réseau Adsense que le fait que la navigation sur Mobile serait un critère SEO.

Mais ce qui va changer, c’est que bientôt la simple adaptation avec un plugin comme WP touch sur WordPress sera le minimum, mais qu’il faudra avoir un thème conçu pour une lecture sur Mobile.

Et la voix avec les assistants comme Google, SIRI, Cortona… et compagnie ?

En 2016 c’est encore trop tôt… mais il est sûr et certain que la recherche vocale va arriver dans quelques années vu les efforts de Microsoft et Google. Dans ce cadre le SEO devra évoluer avec du langage naturel (ex : des questions) et un vocabulaire plus parlé qu’écrit.

 

A retenir : Vérifiez déjà que votre site s’affiche correctement sur Tablettes et Smartphones, et ensuite commencez déjà à réfléchir à la modernisation de votre thème.

4 – La création d’images, d’infographies et d’illustrations uniques

Il y a quelques années, on apportait de la valeur ajoutée en utilisant des images vues et revues (ex : les compilations d’images funs, les collections d’infographies…). Mais cette époque est bien révolue…

D’une part les infographies sont bien plus nombreuses, il faut apporter plus de valeur ajoutée, et faire un effort de promotion pour obtenir des liens.

D’autre part, en 2016 on arrive à une saturation des contenus « vus et revus ». L’internaute recherche des visuels originaux qui vont le surprendre, lui apporter de l’information… Ainsi en plus du texte pur, il faut penser à la création d’illustrations, de schémas, de dessins…

A retenir : Si vous ne le faites pas déjà, pensez à créer des graphiques, illustrations… originales liés à vos produits. Cela sera d’autant plus important que les nouvelles générations ne voudront plus lire des pavés de textes, mais du « contenu fast food » facile à digérer. En même temps, le contenu doit devenir plus interactif et moins statique. Par exemple autant une infographie simple pouvait obtenir de bons résultats dans le début des années 2010, autant maintenant pour obtenir le même résultat il faut plutôt réaliser une mini application sur un site web (voire une App ou un site interactif).

5 – Plus que le trafic, la conversion est encore plus importante

En 2016, le référenceur doit avoir une vision ROIiste. Cela ne sert à rien de générer du trafic si cela ne se transforme pas en prospects.

Un référenceur doit être capable de vous aider sur la conversion de votre site web (ex : formulaires, pop-ups, bonus, chat…).

Une des clés reste de contextualiser les « bonus » pour obtenir la meilleure conversion (ex : un livre blanc sur une thématique Y dans une page qui parle de la thématique Y).

En même temps, avec la concurrence plus forte, le monitoring des mots clés doit être suivi avec attention, avec les hausses et les baisses de positionnement. Le SEO devient une affaire de spécialistes, avec une équipe complète qui intervient (ex : rédacteur, design…).

A retenir : Le référenceur doit penser avant tout à la rentabilité de ses actions. On peut très bien passer des jours à créer des pages de contenus rédigés par des rédacteurs, mais parfois des astuces simples comme un guest posting ciblé, un témoignage client sur le site d’un fournisseur… peuvent avoir un impact importants.

En conclusion

Voici 5 tendances majeures à prendre en compte dans votre référencement naturel en 2016.

Ce ne sont bien entendu par les seules clés pour améliorer son référencement (il y a les media sociaux, le link building, l’automatisation raisonnée…), néanmoins nous espérons qu’elles vous aideront dans la définition de stratégie de référencement pour 2016.